Les ennemis de la RDC

Comment et pourquoi l'opposition Congolaise a-t-elle trompé le peuple congolais ?



Trahison de l’opposition congolaise. 

Désobéissance civile, aussi appelée résistance passive, refus d'obéir aux demandes ou aux ordres d'un gouvernement ou d'une puissance occupante, sans avoir recours à la violence ou à des mesures actives d'opposition ; son but habituel est de forcer des concessions du gouvernement ou de la puissance occupante. La désobéissance civile a été une tactique et une philosophie majeures des mouvements nationalistes en Afrique (RSA et Zimbabwe surtout durant l’apartheid), en Inde, dans le mouvement des droits civils américains, et des mouvements sociaux, antiguerre et autres dans de nombreux pays. 
Durant toute l’année 2017, les leaders de l’opposition congolaise ont martelé, sans désemparer, que si au 31 décembre 2017, l’usurpateur Joseph KABILA ne quitte pas le pouvoir ou n’organise pas les élections, ils lanceraient des mots d’ordre de désobéissances civiles. À ce jour, mars 2018, aucun mot d’ordre de désobéissance civile n’a été lancé, par qui que ce soit. Ils se sont tus. Motus cousu. Ils ne parlent plus. Exactement comme le pouvoir en place, l’opposition congolaise n’accorde aucune considération à la population. Elle nous a trahi, une fois de plus. 
Avant la première marche de CLC (Coordination Laïque Catholique), le dimanche 31 décembre 2017, l’opposition congolaise s’est entendue avec les organisateurs de la marche, de lancer parallèlement à cette marche, des appels à la désobéissance civile pour augmenter l’impact de la marche et faire plier pacifiquement Kabila. Elle n’a pas, non plus, tenu parole. Elle a trahi à la fois le peuple congolais, l’Église catholique et le CLC qui avait cru en elle. 

L’opposition congolaise nous parle aujourd’hui des élections. Des élections organisées par Kabila et Nangaa. Tout le monde sait déjà, que les résultats de ces futures élections (si elles ont lieu) ne seront jamais ceux des urnes. Comme en 2006, comme en 2011. Les résultats seront manipulés au profit du candidat voulu, choisi par Kabila, si ce n’est lui-même. 
Parler des élections aujourd’hui dans les conditions actuelles, c’est vouloir sauver le système Kabila. C’est faire le choix de laisser Kabila demeurer le maître absolu du destin et de la destinée de la RDC. Le peuple congolais n’en veut pas. Voilà pourquoi, il faut, quoi qu’il en coûte, le pousser au départ avant l’organisation des élections pour que celles-ci soient crédibles et transparentes et que les résultats qui seront programmés soient ceux des urnes. 

Les bienfaits de la désobéissance civile pour la libération d’un peuple. 

L’histoire mondiale nous montre que dans tous les cas où les marches pacifiques ont eu des résultats escomptés, elles étaient accompagnées de la désobéissance civile. Les lois du pays n’étant plus respectées par la population, le gouvernement est contraint de réagir positivement si la détermination populaire est maximale malgré la répression, les emprisonnements et les tueries. 
La RDC manque de vrais leaders capables de galvaniser les populations. Nous avons besoin des leaders courageux capables de supporter les pressions et qui sont prêts à donner leur vie au profit de leur idéal suprême et de la population. Nous ne voulons plus, des leaders aventuriers qui ne sont là que pour leur propre ventre et attendre leur tour pour piller le pays, si pas plus du moins autant que ceux qu’ils critiquent aujourd’hui. 
La désobéissance civile est une violation symbolique ou rituelle de la loi qui finit toujours à faire plier l’autorité si le peuple tient bon. Couplait aux marches actuelles des catholiques, le pouvoir tomberait beaucoup plus rapidement et cela éviterait beaucoup plus de sang inutile de Congolais. 

Le désobéissant civil, trouvant leur ressort dans les changements légitimes bloqués ou inexistants, se sentira obligé par un principe supérieur, extralégal, d'enfreindre une loi spécifique. C'est parce que les actes associés à la désobéissance civile sont considérés comme punissables, que ces actes servent de protestation. En se soumettant à la punition, les désobéissants civils espèrent établir un exemple moral qui provoquera la majorité ou le gouvernement à effectuer un changement politique, social ou économique significatif. Sous l'impératif d'établir un exemple moral, les leaders de la désobéissance civile insistent pour que les actions illégales soient non-violentes. 

D'un autre côté, certaines écoles de pensée considèrent l'extension logique de la désobéissance civile comme un droit de l'individu de violer n'importe quelle loi qu'il choisit, à tout moment. Les activistes eux-mêmes sont divisés dans l'interprétation de la désobéissance civile soit comme une philosophie totale du changement social, soit comme une simple tactique à employer quand le mouvement n'a pas d'autres moyens. Sur un plan pragmatique, l'efficacité de la désobéissance civile dépend de l'adhésion totale de l'opposition et de la population à une certaine moralité. Nul ne peut violer la constitution. Si, le soi-disant premier des congolais ne respecte pas la constitution, alors il n’est plus légitime par conséquent il n’est plus respectable. 

Un concept toujours victorieux. 

Le concept moderne de la désobéissance civile a été le plus clairement formulé par Mohandas Gandhi. Puisant dans la pensée orientale et occidentale, Gandhi a développé la philosophie du satyagraha, centrée sur la résistance non-violente au mal. D'abord au Transvaal d'Afrique du Sud en 1906 et plus tard en Inde, via des actions telles que la Marche au sel (1 930), Gandhi chercha à obtenir l'égalité des droits et la liberté à travers des campagnes de satyagraha. 

S'inspirant en partie de l'exemple de Gandhi, le mouvement des droits civiques américain, qui s'est imposé dans les années 1950, a cherché à mettre fin à la ségrégation raciale dans le sud des États-Unis en adoptant la tactique et la philosophie de la désobéissance civile (1 960) et Freedom Rides (1 961). Martin Luther King, J.-R., a été le plus associé aux actions non-violentes du mouvement. Plus tard, la tactique de la désobéissance civile a été employée par divers groupes de protestation avec toujours des résultats positifs si les manifestants sont bien déterminés comme le peuple congolais. 
La versatilité des leaders de l’opposition congolaise, leur manque de courage et surtout leur corruptibilité légendaire privent aujourd’hui le peuple congolais d’une arme efficace et redoutable qui a déjà fait ses preuves à travers le monde pour chasser Kabila du pouvoir pacifiquement. Les marches pacifiques seules et surtout non violentes auront du mal à faire partir Kabila. La désobéissance civile couplait avec des marches pacifiques précipiterait le départ de Kabila. 
Honte à l’opposition congolaise qui a menti au peuple. Honte à l’opposition congolaise qui est noyautée, depuis GENVAL, par les hommes de confiance de Kabila. Ces sont des opposants des circonstances et du ventre.

Mata POLELE



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