L'Organisation internationale de la Francophonie exhorte les autorités congolaises à lancer des vraies enquêtes judiciaires contre les abus de droits de l’homme en RDC.

La RDC au banc des accusés contre sa mollesse à punir les auteurs des abus de droits de l’Homme.

L'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) s'est exprimée jeudi préoccupée par la détérioration des droits de l'homme en République démocratique du Congo.

Dans un communiqué de presse lu à la radio de l'ONU (radio OKAPI), Michaëlle Jean, secrétaire générale de l'organisation, a déclaré : "J'invite les autorités congolaises… à prendre toutes les mesures pour établir la vérité et punir les responsables de ces cruelles violations de droit de l’homme."

Plus tôt cette semaine, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU dans son rapport annuel a noté une forte augmentation des violations des droits civils entre juin 2015 et mai 2017.

Depuis plus d'un an, la violence en République démocratique du Congo, en particulier dans sa partie orientale et dans la région du Kasaï, a entraîné la perte de milliers de vies et a déplacé plus d'un million de personnes.

Les affrontements dans la région de Kasaï ont commencé en août dernier lorsque les troupes gouvernementales ont tué le Chef des « Kamuina Nsapu ».

Les militants et les rebelles ont été largement responsables de la violence, mais dans beaucoup des cas, des organismes gouvernementaux ont également été impliqués, a déclaré un rapport de l'ONU publié plus tôt cette année.

Elle a appelée à une enquête transparente sur la question des droits de l’Homme en RDC par le groupe d'experts et les autorités de l'ONU.

L'Organisation internationale de la Francophonie représente plus de 80 pays où le français est parlé comme langue officielle.