RD Congo: 260 millions de dollars volés par les hommes de KABILA au FPI
Créer pour sauver l’industrie rd congolaise
Le Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI), établissement public, a été créé par l'Ordonnance Loi N° 89-171 du 07 août 1989 par Laurent désiré KABILA. Afin de financer ses activités, il a été créé la taxe de promotion de l'industrie par l'Ordonnance loi N° 89-031 du 07 août 1989. L'État a donc voulu créer un cadre macroéconomique approprié pour le financement du secteur industriel de la RD Congo avec des crédits plus longs et a des faibles taux d'intérêt.Vingt-huit ans après sa création, nous ne pouvons que constater son échec et surtout sa transformation en véritable machine de détournement d’argents public au bénéfice de ceux qui nous dirigent. L’industrie rd congolaise, n’a jamais décollée. L’argent volé à l’état est réinvesti à l’étranger ou dans des constructions d’immeuble ou des hôtels pour entretenir la débauche en RDC.
Projets fictifs, argent réel.
Cet établissement public a été détourné de son objectif premier, favoriser l’industrialisation de la RD Congo en aidant les entrepreneurs en leur accordant des crédits à long terme à de taux ultra compétitifs. Tous les vautours de la kabilie s’y sont jetés pour le dévorer, le dépecer en mille morceaux. Il est transformé en gâteau de bon anniversaire que se partagent les hommes de KABILA en guise de récompense pour service rendu à leur chef.La plupart des crédits accordés ne sont jamais remboursés totalement. Une bonne partie de ces crédits ne connaissent même pas un début de remboursement. Le FPI n’a jamais mis en place un vrai mécanisme de recouvrement de créances. Personne ne s’en occupe car l’obtention de ses crédits s’accompagne souvent des dessous de table. Toul le monde est lié. Difficile de demander de comptes à un créancier qui nous a corrompus avant que son compte en banque ne soit crédité des centaines de milliers de dollars.Une enquête parlementaire de 2016 prouve que 70% de projets financés par le Fonds de promotion de l'industrie FPI entre 2008 et 2014, n’ont pas été réalisés et que d’autres sont tout simplement fictifs. D’après cette enquête, il s’agit d’un «détournement des fonds du FPI par des promoteurs des projets.» Le rapport indique que l’ADG du FPI, Constantin Mbengele, a privilégié dans l’octroi des crédits les politiques au détriment de véritables entrepreneurs.
Redoutable machine à détournement de fonds public.
Selon Fidèle Likinda Bolom’Elengeel Enge, un député du PPRD, le FPI s’est transformé en une redoutable machine à détournement de fonds public. Ce député PPRD à démontrer à l'Assemblée nationale, que l’ancien administrateur directeur général du FPI, Constantin Mbengele, aurait perçue des rétros commissions et près de 140 millions de dollars auraient été détournés entre 2008 et 2014.Constantin Mbengele, bien que démis de ses fonctions à la tête de FPI, n’a jamais été poursuivi ni rendu de compte sur sa gestion calamiteuse. Ce qui renforce encore un peu plus le sentiment d’impunité des voleurs de la kabilies.Que peuvent faire les agents du FPI chargés de recouvrement des créances faces aux emprunteurs se trouvant au sommet de l’État ? Rien ! Absolument rien ! Car 99% de ces débiteurs insolvables ( ?) sont des anciens ou nouveaux ministres, des députés, des sénateurs ou leurs proches. Ils jouissent, tous, de l’impunité propre à tous ceux qui servent KABILA.
Ils sont impunis
Dans la liste des voleurs, emprunteurs escrocs du FPI, citons quelques-uns au hasard :M. Odon Minaku-mia Ndjalandjoko, père biologique du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, s’est vu octroyé 400.000$ pour la construction du pont Lubwe1-Kabandji (Territoire d’Idiofa), dans la province du Kwilu.
Tryphon Kin-Kiey Mulumba de KABILA Désir, ancien ministre, qui s’est vu octroyer 450 000 dollars pour moderniser son imprimerie
Aimé Ngoy Mukena Lusa Dièse, ancien gouverneur du Katanga (de 2001 à 2004) s’est vu verser 300 000 dollars pour acheter une minoterie et de camions pour sa société agricole.
Célestin Mbuyu Kabango gouverneur de la province du Haut-Lomami a bénéficié de 931 528 dollars pour la modernisation de sa savonnerie.
Aucun des projets ci-haut cités n’a vu le jour et l’argent emprunté n’a jamais été remboursé. A notre connaissance aucun de ces escrocs n’est poursuivi à ce jour. On parle, au bas mot, de 260 millions de dollars d’argent public volé par les hommes politiques congolais ainsi que leurs proches dans les caisses de FPI sous forme de crédit pour la réalisation des projets souvent fictifs.
Mata POLELE
Aucun commentaire
Merci de donner votre avis sur cet article.