La flambée de violence et la crise politique au CONGO KINSHASA.
Les marionnettes de KINSHASA, incapables d’assurer la paix sociale et politique en RDC.
L'ordre politique et social de la République Démocratique du Congo (RDC) est en train de s'effondrer sous la pression des manifestations soutenues par l’église catholique contre le gouvernement du président Joseph Kabila qui confisque le pouvoir au mépris de la constitution et de la volonté populaire.
Un nombre toujours croissant d'insurrections et de factions armées antigouvernementales occupe le territoire national. Le conflit armé entre factions rebelles dans le sud et l'est du pays, en cours depuis des décennies, se développe de manière marquée. La situation globale évolue rapidement vers une catastrophe inédite depuis l'apogée de la guerre du Congo de 1996-2003.
Le nombre de Congolais fuyant la violence provoquée par le conflit dans les provinces du sud, du centre et de l'est du Congo, y compris le Kasaï et le Tanganyika, a explosé ces deux dernières années. D'après certains témoignages, la population de réfugiés du Congo surpasse maintenant celle des réfugiés provoqués par les guerres américaines en Irak et en Syrie. Quelque 1,3 million de Congolais ont été déplacés de l'extérieur et de l'intérieur en 2017, dont 800 000 enfants. Depuis le début du conflit en 2008, environ 4,5 millions de Congolais ont été déplacés.
Rien que la semaine dernière, des milliers de réfugiés congolais ont fui au Burundi et en Tanzanie. Selon l'UNICEF, la RDC est actuellement l'une des plus grandes crises de déplacement des enfants dans le monde. Les réfugiés interrogés par l'ONU ont témoigné du recrutement forcé continu, y compris des mineurs, et des atrocités commises par les milices.
La mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC, la MONUSCO, est largement discréditée aux yeux de la population. De larges couches de la population la considére avec mépris et un manque de confiance. Sa présence est presque intitule car elle n’arrive pas à contenir les massacres des populations civiles et on a même l’impression qu’elles les accompagnent tellement son inertie est grande.
"La situation humanitaire en RDC est à un point critique, de même que notre capacité à répondre en raison d'un financement extrêmement limité. Les histoires racontées par les Congolais qui ont été chassés de chez eux sont effrayantes ", a déclaré le chef de mission de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en RDC, Jean-Philippe Chauzy, dans un communiqué publié le mois dernier.
Des milices armées téléguidées par le pouvoir en place pour massacrer ses propres populations.
Les derniers affrontements dans la partie sud-est du pays ont déjà fait des milliers de morts et ont ébranlé la crédibilité de la force de la MONUSCO, soutenue par l'impérialisme, qui a subi au moins 15 victimes dans une seule embuscade des forces démocratiques alliées soi-disant ougandaises contre la base de l'ONU près de Beni fin décembre.
Les milices armées qui pillent et déstabilisent la RDC sont en grande partie composées de combattants issus des réseaux de miliciens Ruandais, Ougandais et à un degré moindre des Burundais, développés en Afrique centrale par l'appareil de renseignement militaire occidental pendant des décennies. Dès le début des années 1990, le Pentagone et la CIA et aussi leurs alliés Européens, ont soutenu la formation des paramilitaires qui ont lancé une série de guerres par procuration dans des zones stratégiques de l'Afrique subsaharienne contribuant à la répartition néocoloniale de vastes régions minières de la RDC dès les premières années du 21ème siècle.
Les forces américaines et occidentales, se servant de leurs alliés rwandais et ougandais, de 1993 à 1996, ont dirigé la Première Guerre du CONGO, puis entre 1996 et 2003 la Deuxième Guerre du Congo connues sous le nom de la Guerre mondiale Africaine avec la participation de plusieurs pays africains.
Dans la période suivant la fin de la guerre et l'installation de l’usurpateur Joseph Kabila au pouvoir en 2001, les milices soutenues par l'impérialisme occidental ont continué à occuper et à mener des combats constants pour le contrôle et le pillage des ressources minières congolaises avec la bénédiction et le soutien absolu de la marionnette qu’ils ont réussi à mettre au pouvoir à KINSHASA.
Selon un récent rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) et la déclaration de l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la faim et la famine au Congo KINSHASA ont atteint des niveaux « alarmantes». Au cours des six derniers mois, le nombre de personnes confrontées à la faim extrême est passé à deux millions, s'ajoutant au nombre total de 7,7 millions victimes de la faim. Cela représente un choquant dix pour cent de la population totale de la RDC sur 79 millions, dont la majorité subsiste avec environ un dollar par jour.
Cette année, une épidémie de choléra a envoyé quelque 200 habitants dans les installations de Médecins Sans Frontières (MSF) dans la capitale Kinshasa, tandis que 1 190 sont morts et 55 000 autres ont été infectés à travers le pays depuis l'année dernière. Les effets de l'épidémie sont exacerbés dans une ville où beaucoup manquent d'accès aux installations sanitaires et aux soins de santé. En conséquence, le MSF s'attend à ce que les cas de choléra se propagent à travers la ville comme une traînée de poudre au cours de prochains mois.
La lutte sociale et les conflits s'intensifient, avec la violence meurtrière des forces de sécurité gouvernementales contre l’opposition et les manifestants.Des manifestations anti-Kabila se sont également multipliées dans les principales villes du pays, sous la conduite de l'Église catholique et des coalitions d'autres forces d'opposition. Plus de 4000 personnes ont été tuées dans des manifestations et des massacres organisés par le régime depuis décembre 2016. Le mois dernier, les forces de sécurité de la RDC ont attaqué des manifestants à Kinshasa, faisant 12 morts et plus de 68 blessés.
L’occident veut placer une autre marionnette à la place de Joseph KABILA, trop impopulaire.
Depuis sa prise du pouvoir en 2001, Kabila et sa clique au pouvoir corrompue sont tombés en disgrâce auprès de la population congolaise. Son seul soutien reste l’impérialisme occidental et leurs vallées africains, l’Ouganda et le Ruanda. Le gouvernement congolais a forgé des liens beaucoup plus étroits avec la classe dirigeante chinoise, tandis que l'alliance de longue date de la RDC avec les États-Unis, une relation garantie depuis des décennies par la dictature de Mobutu Sese Seko, s'est détériorée. Comme de nombreux régimes sur le continent, la RDC est en train de devenir une arène de compétition stratégique mondiale, impliquant la montée de la puissance chinoise, et les États-Unis et les puissances impérialistes d'Europe, avec un éventail d'autres candidats, dont la Russie.
Au Congo, la nouvelle ruée vers l'Afrique est centrée sur les vastes ressources minérales et naturelles enfouies dans ses terres, qui sont parmi les plus importantes concentrations de ressources stratégiquement importantes dans le monde. Les métaux rares congolais jouent un rôle central dans la stratégie économique de la Chine et dans la production de matériel de haute technologie en général. Washington considère la domination américaine sur une grande partie des ressources économiques de l'Afrique comme un levier immensément important dans sa lutte de pouvoir mondial contre la Chine. Cette menace a augmenté régulièrement depuis la fin de l'URSS, avec des investissements chinois et une influence économique à travers le continent en pleine expansion, pour déplacer les États-Unis en tant que principal partenaire commercial de la RDC.
Les forces de Washington ont manifesté leur soutien à Moises Katumbi, un homme d'affaires exilé de la province du Katanga, en tant que principal candidat pour remplacer Kabila. La direction des manifestations anti-Kabila, l'Église catholique, a également soutenu le riche magnat, appelant le gouvernement à permettre son retour. Le gouvernement américain continue de soutenir un éventail de groupes d'opposition et d'ONG, qu'il emploie pour maintenir une pression constante contre le gouvernement.
L’Occident veut peser sur l’après-joseph kabila et prépare une autre marionnette pour le remplacer, et cela au détriment des aspirations du peuple Congolais. La prospérité des populations congolaises est le dernier souci de l’Occident. C’est qui compte pour eux, c’est le pillage systématique du sol et sous-sol congolais. Voilà pourquoi l’Occident se bat pour que le voleur Joseph KABILA organise l'élection présidentielle de décembre 2018. Ainsi pour la énième fois, il va tripatouiller les résultats pour élire le candidat choisi par l’Occident.
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