Les ennemis de la RDC

7,4 millions d'enfants Congolais ne vont pas à l’école, sacrifiés par Joseph KABILA qui siphonne tout l'argent du pays.

7,4 millions d'enfants Congolais ne vont pas à l’école, ils sont sacrifiés par Joseph KABILA qui forme une génération des illettrées.

Joseph KABILA sacrifie toute une génération des enfants Congolais.


La situation de l'éducation en République démocratique du Congo est alarmante, avec 7,4 millions d'enfants sans scolarité à travers le pays. 
Le manque de financement de l'éducation par les différents gouvernements Congolais et la pauvreté extrême des parents, augmentent le risque des enfants analphabètes qui ne connaîtront jamais les bancs d’une école. La future génération des Congolais est sacrifiée par Joseph KABILA qui ne porte aucun intérêt à l’éducation de nos enfants. Le pouvoir en place ne s’intéresse qu’à extraire les minerais et à cacher l’argent dans des paradis fiscaux ou à construire des flats et des hôtels de débauches.

Au cours des deux dernières décennies, la RD Congo a connu des conflits nouveaux et récurrents qui ont obligé plus de 3,8 millions de personnes à fuir leurs maisons. Au moins 684 000 d'entre eux sont des enfants d'âge scolaire.

Lorsque les enfants sont déplacés, ils sont forcés de suspendre leurs études, ou de les laisser tomber. Cette perturbation de leur développement entrave leurs progrès personnels et a des effets néfastes sur la socio économie de tout le pays. Cela ne préoccupe pas ceux qui détiennent le pouvoir en RDC notamment les ministres successifs à l’enseignement primaire, secondaire et universitaire.
Les effets d'un manque d'éducation sont les plus graves dans les provinces du Kasaï au centre de notre pays. Depuis août 2016, l'intensification de la violence dans la province de Grand Kasaï a déplacé 850 000 enfants et a provoqué la destruction de plus des 900 écoles. Les écoles ouvertes sont utilisées comme abris pour les familles déplacées.

Les troubles de l'éducation en République démocratique du Congo sont aggravés par un système éducatif déjà faible qui est incapable d'absorber les chocs causés par des conflits chroniques. Même dans des périodes de paix, l’éducation est déjà sous financée en RDC. La diminution et le ralentissement du financement de l'éducation s’accentuent encore pendant les périodes de troubles qui poussent les bailleurs de fonds de donner priorités aux programmes d'aide humanitaire.

Les donateurs devraient reconnaître que l'éducation est également un outil de protection. Les enfants inscrits dans des cours d'éducation d'urgence, des cours de rattrapage et des espaces adaptés aux enfants sont moins susceptibles de se joindre à des groupes armés.

Les conséquences de l’analphabétisme.


L'éducation est la clé d'un avenir prospère, mais des millions d'enfants congolais piégés dans l'analphabétisme ne pourront y avoir accès. En poussant nos enfants vers l’analphabétisme, le pouvoir kabiliste prépare une génération des enfants qui lui ressemble, incapable d’analyser une situation, si minime soit-elle, puisque n’ayant pas eu la chance d’étudier.

Pauvreté, chômage, culture générale moindre, faible estime de soi, accidents de travail, mauvaise gestion financière, perpétuation du problème d’une génération à l’autre, problèmes de santé, manque de participation à la vie sociopolitique, etc. sont de problèmes liés à l’analphabétisme.
L'impact sur la société Congolaise de l’analphabétisme va se caractériser, à long terme, par un ralentissement du taux de croissance global du PIB. Plusieurs postes spécialisés resteront vacants faute de main-d’œuvre formée pour les occuper. Ces pauvres enfants auront la difficulté à comprendre les enjeux de la société et leur participation à la vie citoyenne de la société ainsi que leur engagement communautaire seront affaiblis.

Sans les instruments de base nécessaires à la réalisation de ses objectifs, l’individu dont le niveau de littératie est insuffisant ne peut pas participer pleinement et en toute égalité au discours social et politique. L’exemple le plus frappant est Joseph KABILA lui-même qui, avec un niveau d’alphabétisation très bas, est incapable de tenir un débat structuré et surtout de mieux appréhender et comprendre les enjeux qui se posent à notre pays.

Sur le plan de la santé, les personnes analphabètes subissent plus d’accidents sur le lieu de travail, prennent plus de temps à se rétablir et sont souvent plus enclines à faire mauvais usage de médicaments par méconnaissance des ressources du milieu de la santé et parce qu’elles ont de la difficulté à lire et à comprendre l’information pertinente (avertissement, posologie, contre-indication, etc.).

Voilà la société que Joseph KABILA prépare pour nos enfants. Une société qui lui ressemble. Une société de régressive.


Mata POLELE


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