Les ennemis de la RDC

RD Congo : Gabriel Amisi Kumba "Tango Fort", un général homme d'affaires au service du sang congolais.

RD Congo : Gabriel Amisi Kumba "Tango Fort", un général homme d'affaires au service du sang.

La confiance du Chef.


Le général Gabriel Amisi Kumba alias "Tango Fort" est le numéro un de la première zone de défense de la RDC qui couvre les provinces du Bandundu, du Bas-Congo, de l’Équateur et de Kinshasa. Il dirige sans états d’âme des unités militaires que le Bureau du Département du Trésor américain de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) accuse de s’être engagés dans la répression violente des manifestations politiques.

Son nom se retrouve sur la liste " Specially Designated Nationals (SDN)", liste des personnalités dont les avoirs et biens sont gelés aux États-Unis. Accusé par l’ONU de collusion avec des milices armées, il a toujours la confiance de son chef.
Le général Amisi Kumba s’est distingué dans la répression de manifestations politiques. Il est responsable des centaines de morts notamment à Kinshasa en janvier 2015 quand les Kinois se sont levés pour faire échec à la modification de la loi électorale. Il a réprimé par le sang et sans états d’âme toutes les manifestations après cette date.
Il est aussi responsable des massacres des militants de BUNDU DIA KONGO à KIMPESE et SONGOLOLO en janvier-février 2017.

Que ce soit à KINSHASA ou au BAS CONGO, le général Amisi KUMBA au lieu de protéger les populations civiles et de maintenir l’ordre public, avait utilisé la force de façon excessive et disproportionnée. Son objectif est de se faire apprécier par son maître et non pas de maintenir l’ordre. Sinon, comment expliquer l’utilisation des armes létales à la place des armes non létales pour mettre fin à des manifestations ? L’intention et la volonté de tuer sont claires et ne souffrent d’aucun doute.

Le Général homme d'affaires, spécialiste des minerais.


Redoutable homme d’affaires, plusieurs rapports de l’ONU le mentionnent dans l’exploitation illégale de minerais (or, étain…) grâce à l’utilisation des hommes en armes qu’il organise et entretien.
Selon un rapport de l’ONU de 2009 : “il serait activement impliqué dans l’exploitation de la mine de cassitérite de Bisie.”« La création en 2010, dans la région de Walikale (où se trouve la mine de Bisie), de la milice Maï-Maï Cheka procéderait des mobiles mercantilistes dont les commanditaires se recrutaient dans la hiérarchie militaire dans le Nord-Kivu dont Amisi avait le commandement. »
Une enquête de la BBC avait relevé qu’il aurait passé un accord avec la compagnie minière Geminaco pour prendre le contrôle de la mine d’or d’Omate à Walikale. À l'époque il était chef d’état-major de l’armée de terre. Cet accord lui donnait droit, à l’époque, à au moins 25% de la valeur de l’or extrait de la mine de Walikale chaque mois.

Amisi présent à KISANGANI dans la répression de la mutinerie de 2002 : des centaines de morts civils et militaires.


Plusieurs crimes de guerre lui sont imputés depuis 2001. Il a ensuite rejoint le RCD-Goma au sein duquel il s’est illustré particulièrement dans la répression brutale de la mutinerie à Kisangani en mai 2002.

L’ONG Lotus basée à Kisangani avait accusé, le général Tango fort dans un rapport sans équivoque d’avoir donné « L’ordre de tuer (à Kisangani, les 14 et 15 mai 2002)». Des centaines des morts civils et militaires lui sont imputables. Il a participé à tout ce qui se fait de sombre à l’est de la RDC, même aux ventes d’armes aux milices qui sèment la terreur et la désolation de nos populations, l’accusent plusieurs rapports de l’ONU.
Les ONG Lotus, Human Rights Watch (HRW) et un rapport de l’ONU ont nommément cité les rebelles du RCD-Goma dont Gabriel Amisi Tango Four, comme étant responsable de la répression brutale de la mutinerie du 14 mai 2002 à Kisangani et des meurtres, viols et pillages des populations civiles dans la même ville. Ils l’accusent non seulement d’avoir dirigé ces crimes mais aussi d’y avoir participé personnellement.
Par son action négative au sein de la rébellion RCD-Goma, par son implication à armer des milices pour le contrôle des zones minières dans le KIVU et par son action auprès de KABILA dans la répression sanglante de la contestation, pour l’aider à conserver le pouvoir malgré la fin de son mandat, le général Amisi KUMBA est un ennemi du peuple congolais. Pour l’argent, il verse le sang de Congolais depuis 2001. Pour l’argent, il n’a pas hésité à s’allier à la rébellion.

Il s’est engagé dans des actions qui ont sapé le processus démocratique en RDC, réprimé les libertés et droits politiques des Congolais en créant l’instabilité dans la région des Grands Lacs, à Kinshasa et à l’ouest du pays. En usant, à chaque fois, de la force d'une façon disproportionnée, il a versé le sang des milliers de Congolais depuis 2001. C’est un ennemi et assassin du peuple congolais.

Mata POLELE
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