RDC : La Suisse impose des sanctions aux alliés de l’usurpateur Kabila.
La Suisse rejoint l’Union Européenne et les USA en sanctionnant les proches de KABILA.
La Suisse a imposé des
sanctions, notamment des gels d'actifs et des interdictions de voyager, à 14
proches de l’usurpateur, Joseph Kabila, au milieu d'une crise politique
aggravée par son refus de quitter le pouvoir en violation de la constitution.
Les forces de sécurité congolaises ont tué des dizaines de manifestants lors de violentes répressions sur une série de manifestations organisées en opposition à la décision de Kabila de rester au pouvoir malgré la fin de son mandat en décembre 2016.
La Suisse a depuis longtemps la
réputation d'être une destination internationale privilégiée pour la
dissimulation de richesses mal acquises, en raison de ses lois sur la
protection des données bancaires. Mais au cours des dernières années, face à la
pression internationale, il s'est efforcé de faire preuve d'une plus grande
transparence, notamment d'une coopération accrue avec les autorités fiscales
des autres pays.
Les voleurs de la kabilie ne savent plus où cacher leur argent.
La liste des sanctions publiée
par le Secrétariat d'État à l'économie suisse reflète largement celle déjà
appliquée par l'Union européenne. Les États-Unis ont également imposé des
sanctions aux hauts responsables congolais au cours des deux dernières années.
Les notables du régime KABILA visés par la mesure suisse comprennent les anciens ministres de l'Intérieur Emmanuel Ramazani Shadari et Évariste Boshab, l'ancien commissaire de police national John Numbi et Kalev Mutond, le chef de la National Intelligence Agency.
Le ministre de l'Information, Lambert Mende, qui sert de porte-parole du gouvernement congolais figure également sur la liste des sanctions, n'était pas immédiatement disponible pour commenter l'annonce de la Suisse.
Au pouvoir depuis 2001, Kabila a
conclu un accord en décembre 2016 avec le principal bloc de l'opposition à
rester au pouvoir après l'expiration de son mandat à la condition que les
élections aient lieu à la fin de 2017.
Les autorités gouvernementales
ont repoussé ce délai et les élections sont maintenant prévues pour le mois de
décembre 2018, sans aucune garantie qu’elles seront effectivement organisées.
Cependant, les responsables de la CENI ont laissé entendre que les élections ne
seraient même pas possibles, en 2018, à cause de contraintes financières et
logistiques.
Mata POLELE
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