Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi exigent une transition politique en RDC sans Kabila.
Transition sans Joseph Kabila.
Kinshasa
a été témoin d'un certain nombre de manifestations en signe de protestation
contre le président congolais Joseph Kabila, qui s'accroche au pouvoir au-delà
de son second et dernier mandat.
Les deux principaux dirigeants de l'opposition en République démocratique du Congo ont appelé à une transition politique, sans le président Joseph Kabila, pour préparer des élections crédibles à long terme.
Félix
Tshisekedi et Moïse Katumbi, alliés dans une coalition d'opposition appelée Rassop,
ont lancé leur appel à la veille d'une réunion de crise aux Nations Unies à New
York pour discuter de l'impasse politique causée par le refus de Kabila de se
retirer après la fin de son deuxième mandat en décembre de l'année dernière.
Tshisekedi,
fils du défunt ancien chef de l'opposition Étienne Tshisekedi, a signé lundi
une déclaration avec Katumbi dans laquelle ils ont accusé Kabila de ne pas respecter
la constitution et l’accord de décembre 2016 qui prévoyait des élections
dans un délai d'un an.
"Afin d'éviter le vide juridique et le chaos annoncé vu que les élections ne se tiendront pas avant le 31 décembre 2017 au plus tard (nous) demandons une transition sans M. Kabila, qui est devenu illégal et illégitime", ont-ils écrit.
Ils
ont proposé que la transition soit dirigée par d'éminentes personnalités
consensuelles chargées de préparer les élections démocratiques, libres,
transparentes et pacifiques qui ne sont pas possibles avec M. Kabila ou avec la
commission électorale dans sa forme actuelle.
La
déclaration conjointe a également été signée par une série de militants de la
société civile. Ils ont exclut toute notion de référendum constitutionnel
visant à modifier la durée d'un mandat présidentiel et le nombre de mandats.
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