RD Congo : KABILA est devenu fou. Il veut brûler la RDC pour rester au pouvoir à vie.

Le grand KIVU, première victime de KABILA.

Méthodiquement, KABILA embrase la RDC pour tuer le maximum des Congolais et terroriser ceux qui vont survivre de ce carnage. Grâce au chaos et à la peur ainsi généralisée, il pourra alors lancer son référendum constitutionnel afin de rester au pouvoir à vie.

Après avoir terrorisé la riche province de KIVU pour le contrôle de ses minerais au profit de multinationales dirigées par ses amis, de ses frères Rwandais et de sa propre famille, il s’est attaqué à mettre le feu au KASAI. Depuis 2001, il a martyrisé toutes les zones minières du KIVU pour prendre le contrôle de la quasi-totalité des richesses du KIVU. Ce qui lui a permis de mettre de côté un véritable trésor de guerre, plusieurs milliards de dollars américains. Nous savons que sans argent on ne peut pas acheter les consciences.

Pendant des années le KIVU a souffert de martyr, malgré la présence des 23000 militaires de MONUSCO et de plusieurs bataillons de la FARDC. La complicité entre les maîtres du monde et KABILA ne laisse aucun doute sinon les massacres et les désordres du KIVU n’auraient jamais eu lieu, surtout à l’échelle qu’ils se sont déroulés.

Le grand KASAI, deuxième victime de KABILA.

Après avoir réussi à contrôler les richesses du KIVU avec les ennemis de la RDC, depuis juillet 2016, il s’est attaqué au grand KASAI. Pour d’autres raisons. Chacun sait que le grand KASAI c’est le bastion du grand parti de l’opposition congolaise, l’UDPS.

Pour ne pas organiser les élections en 2016 et pour mieux contrôler l’opposition, il faudrait neutraliser le KASAI. KABILA a fait monter en puissance, depuis juillet 2016, de fausses rébellions et milices au grand KASAI pour tuer, avec le concours permanent des FARDC les kasaïens.

Avec les milliards de dollars qu’il gagne grâce aux richesses du KIVU et du KATANGA qu’il contrôle avec ses amis et sa famille, KABILA a réussi à acheter les âmes et les consciences d’un certain nombre de notables kasaïens pour l’aider à exterminer leurs propres frères et sœurs.

Personne ne peut comprendre, comment les KAMUINA NSAPU à qui KABILA veut faire porter le chapeau des massacres et du désordre du KASAI, qui n’ont presque pas d’armes de guerre, peut maître en déroute les FARDC surarmées et surtout lui résister depuis bientôt une année ?

Des milliers de kasaïens sont morts et plus d’un million a été chassé de leur habitation et erre à travers les forêts et pays frontaliers pour de simples calculs de conservation du pouvoir par la mafia, les voyous et les assassins qui nous gouvernent.

KINSHASA, troisième victime de KABILA.

Après avoir réussi à déstabiliser et à mettre le feu au KIVU et au KASAI, voici venue le tour de la capitale, KINSHASA où près de 95 % de la population est contre le pouvoir en place. Qui contrôle KINSHASA, contrôle la RDC. Fort de cette réalité, KABILA a commencé par libérer tous les détenus dangereux de MAKALA en faisant croire à une évasion massive des prisonniers. Le montage de la soi-disant évasion était tellement grossier que personne ne pouvait le prendre au sérieux.

Comme pour les KAMUINA NSAPU, les MAKESA de BUNDU DIA KONGO n’ont jamais porté des armes de guerre. Leurs seules armes ce sont de lance-pierres et de noix de palmes et de cola. Comment peuvent-ils s’attaquer à une prison qui est surveillée par pas moins de 200 militaires surarmées ? Comment pouvaient-ils faire sortir près de 5000 prisonniers sans que les militaires du camp KOKOLO, qui se trouve à moins de 10 minutes de la prison ne puissent intervenir ?

En réalité, il n’y a pas eu évasion à MAKALA mais une libération planifiée et voulue par KABILA pour déstabiliser KINSHASA, y installer l’insécurité en faisant porter le chapeau aux évadés de MAKALA. On n’a pas attendu très longtemps pour que la musique commence.

Effectivement depuis la libération des prisonniers du droit commun de MAKALA on assiste à des assassinats isolés à travers KINSHASA. Mais plus grave encore, dans la matinée du 10 juin, les communes de MATETE et de LEMBA se sont réveillées par des coups de feu d’armes de guerre tirées par des soi-disant assaillants qui sont venus libérer les prisonniers et saccagés le parquet.

Selon RADIO OKAPI « Deux personnes sont mortes, lors des attaques simultanées du Parquet de grande instance de MATETE et du Bureau de la police du district du Mont-Amba, samedi 10 juin tôt dans la matinée. Les autorités judiciaires qui livrent ce bilan parlent également de dix-sept personnes évadées. »

La déstabilisation de KINSHASA par KABILA est donc en marche. Nous allons assister à des attaques de plus en plus meurtrières et sanglantes commises par des soi-disant évadés de MAKALA ou les MAKESA de BDK. Dans les jours et mois à venir, il y aura des pleurs et des larmes à KINSHASA. KABILA est décidé à punir KINSHASA qui, depuis janvier 2015, l’empêche de modifier la constitution ou de lancer son référendum constitutionnel.

Pour atteindre cet objectif à KINSHASA, il utilise sa garde prétorienne, les « banna mura » et des mercenaires pour tuer massivement les Kinois et faire porter le chapeau aux soi-disant « évadés de MAKALA » et aux miliciens de BUNDU DIA KONGO les MAKESA. Personne n’est dupe, comment les évadés de MAKALA peuvent-ils, en si peu de temps, s’organiser et surtout avoir les millions de dollars nécessaires pour s’acheter des armes de guerre qui coûtent assez cher ?

Le Bas-Congo, quatrième victime de KABILA ?

Pour conserver son pouvoir et obtenir un troisième mandat, KABILA est devenu fou. Il tue son propre peuple. Il veut le chaos pour mieux terroriser la population et mieux se faire craindre.

Depuis 17 ans qu’il est au pouvoir, il n’a jamais eu le moindre début d’amour avec les Kinois, qui ont vite compris qu’il n’était pas le nôtre. Il n’a récolté que haine et aversion. En 17 ans de vie à KINSHASA, il n’a rien fait pour intégrer les codes de vie des Kinois et surtout à apprendre notre langue, le lingala.

Nous pensons, selon toute vraisemblance, après l’instrumentalisation de la violence à KINSHASA pour des raisons de conservation du pouvoir par le chaos, KABILA et KALEV s’attaqueront au Bas Congo. Ils y ont déjà réussi à semer la division entre les notables. Ils vont seulement faire déplacer les escadrons de la mort, qui sèment actuellement la mort et la panique à KINSHASA, vers les grandes villes du Bas Congo.