Les ennemis de la RDC

RDC : près de 2900 Congolais sont chassés chaque jour de leur habitation par la violence depuis 2016.



RDC : près de 2900 Congolais sont chassés chaque jour de leur habitation par la violence depuis 2016.

922 000 Congolais ont été contraints de quitter en 2016 leur habitation à cause de la violence.


Plus de 30 millions de personnes ont été déplacées dans leur propre pays l'année dernière, indique un nouveau rapport du Conseil Norvégien des réfugiés. Le Centre de surveillance des déplacements internes et le Conseil norvégien pour les réfugiés citent les conflits, les violences criminelles et les catastrophes naturelles en tant que moteur du déracinement de dizaines de millions de personnes.

"Lorsqu'une famille est expulsée de son foyer, parfois pendant des années, c'est un signe qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans une nation, dans sa localité, mais aussi dans les relations internationales", a déclaré le directeur général du Conseil Norvégien des réfugiés, Jan Egeland, aux journalistes le lundi 22 mai lors de la présentation de son rapport.

Parmi les 6,9 millions de nouvelles personnes chassées de leur domicile par une guerre l’an dernier, 922 000 ont été recensées en RDC, plus qu’en Syrie (824 000 déplacés) et en Irak (659 000), selon le Conseil Norvégien des réfugiés.

Egeland a déclaré que le Nord et le Sud Kivu et la province de Kasaï représentaient la plupart de ces déplacements dans le cas de la RDC. Il a déclaré que, malgré une présence internationale massive dans l'est du Congo, où les Nations unies ont la plus grande mission de maintien de la paix avec 22 000 soldats et policiers, le financement des aides humanitaires a diminué et les problèmes du Congo sont montés au top de l'agenda international.

Expulsion des populations locales par des groupes d’intérêts pour le contrôle des richesses.


Le gouvernement congolais ne parle pas des réfugiés congolais à l’intérieur de leur propre pays, fuyant la guerre et les massacres initiés par le pour dans le but de rester au pouvoir. Ceux qui fuient dans les pays limitrophes sont aussi abandonné à eux-mêmes. Les différents gouvernements successifs de KABILA ne font rien pour leurs venir en aide.

Les enfants des déplacés ne vont plus à l’école et tombent souvent malades à cause de la promiscuité et des conditions hygiéniques lamentables dans des camps de fortune. Cette jeunesse est condamnée au désœuvrement par la faute de ses dirigeants malhonnêtes et inconscients. Les plus petits n’auront pas la chance de survivre à leurs exils forcés.

Les bandes armées manipulées par le pouvoir en place, les seigneurs de guerre et les multinationales chassent certaines populations de leur terre pour occuper les terres riches en ressources naturelles. La violence criminelle alimente les déplacements des populations congolaises autant que les guerres initiées par le pouvoir en place ou certains de nos pays voisins.

"En 2016, une personne par seconde a été obligée de fuir leur maison dans leur propre pays", a déclaré Egeland. "Nous devons reconnaître que, sans le bon soutien et la protection, une personne déplacée à l'intérieur de son pays aujourd'hui peut devenir un réfugié, un demandeur d'asile ou un migrant international demain", a déclaré Alexandra Bilak, directrice de l'IDMC.

Le pouvoir alimente de foyers de tension et de violence à travers tout le pays.


KABILA ne fait rien pour mettre fin à la violence à l’Est du pays et dans la région du KASAI. Au contraire, il l’alimente savamment pour créer un chaos généralisé dans l’ensemble du pays rendant impossible l’organisation des élections.
Le pouvoir est décidé à tuer et faire tuer des centaines de milliers de Congolais pour se maintenir au pouvoir. Il veut maitre les congolais à genoux avant de les contraindre à accepter la modification ou le remplacement de la constitution actuelle pour permettre à KABILA de briguer un troisième mandat.
Cette politique machiavélique de la terre brulée est honteuse, inhumaine et irresponsable. Doit-on tuer de milliers de Congolais pour se maintenir au pouvoir ? Doit-on raser et bruler de zones entières pour se maintenir au pouvoir ?

Mata POLELE
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