Les ennemis de la RDC

L'enregistrement qui accuse le député clément NKANKU, à travers lui, le régime KABILA.



Cet enregistrement accuse le député KANKU, à travers lui, le régime KABILA d’être les commanditaires des massacres au KASAI.


Voici une retranscription d’une conversation obtenue par Mme Catalan et qui aurait certainement causé sa mort et celle de son collègue. Les échanges sont en tshiluba mais nous les avons retranscrits en français. Cet échange aurait était enregistré au mois de janvier 2017 au moment où M. Kanku était ministre du développement de la RDC.

Monsieur Kanku est aujourd'hui député national. Il serait un pion au service des sbires de KABILA. Suivez comment ce député organise le massacre à Tshimbulu et l'assassinat d'un colonel et de ses gardes du corps:
"nous avons brûlé Tshimbulu", dit le subordonné à M. Kanku .
"Il est bon que nous brûlions tout; C'est une bonne nouvelle ", répond M. Kanku.
"Le colonel est dans sa maison, et nous brûlons la maison afin qu'il brûle dedans", dit le subordonné.
M. Kanku demande: "Avez-vous tué les gardes du corps du colonel?" "Oui, nous battons ses gardes du corps avec nos matraques", répond le subordonné.
C'est enregistrement, s'il est authentifié et vérifier, éclaire d'un jour nouveau le pourquoi de l'assassinat de deux experts de l'ONU au KASAI au mois de mars de cette année. À travers cet enregistrement, on voit jusqu’où peut aller un régime finissant aux abois pour se maintenir, coute que coute, au pouvoir. 
Cet enregistrement, nous prouve, si besoin en était encore, que la fameuse histoire des Kamuina Nsapu n'est qu'une grossière manipulation du régime de KABILA pour créer le chaos au KASAI afin de ne pas organiser les élections à la fin de cette année. Pour KABILA et ses fidèles, tous les moyens sont bons pour se maintenir au pouvoir même en sacrifiant la vie des milliers de congolais innocents.
KABILA et ses hommes téléguident et instrumentalisent les assassinats et les massacres à travers tout le pays pour justifier le report à l'infini, insécurité oblige, des élections. Jamais un pouvoir n'est allé aussi loin dans l'instrumentalisation de la violence pour se maintenir au pouvoir.

Mata POLELE
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