RDC : Des milliers de congolais se réfugient en ANGOLA fuyant les combats qui se déroulent dans les deux Kasaï.

Des milliers de congolais ont fui les combats en République démocratique du Congo au cours du mois d’avril pour se réfugier en Angola selon le gouverneur angolais d’une ville frontalière, cet exode massif détruit les ressources dans les villages, de part et d’autre de la frontière.

Ernesto Muangala a déclaré que les fonctionnaires avaient compté plus de 20 000 réfugiés dans sa province de Lunda Norte, soit près du double du nombre enregistré il y a un mois.

Tous avaient fui les affrontements entre le gouvernement congolais et les forces de la milice qui ont éclaté dans la province du Kasaï-Central au Congo depuis juillet 2016, puis se sont répandus dans quatre autres provinces.

Les affrontements dans les deux Kasaï déstabilisent l’Angola par l'arrivée massive des réfugiés que personne n’arrive à canaliser et à contrôler. Les réfugiés sont coincés entre les milices et les FARDC. Une vague de meurtres et d'anarchie se déroulent actuellement dans les deux Kasaï.

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Muangala a déclaré que les réfugiés seraient déplacés des villages surpeuplés vers un camp de réfugiés à Lovua, à environ 1 000 km à l'est de la capitale, Luanda. "L'Angola soutient les réfugiés pour assurer la sécurité jusqu'à ce que la situation se normalise et que les refugies retournent dans leur pays", a-t-il déclaré aux antennes de la radio nationale.

Le désordre au Kasaï semble être voulu et planifié par le pouvoir central. Nous ne nous expliquons pas comment des milices presque pas armées peuvent résister près de 1 an aux FARDC et à la PNC. La mouvance présidentielle commence à dire déjà qu’il n’y aura pas d’élections cette année à cause de l’insécurité dans les deux Kasaï.

Nous comprenons maintenant pourquoi, KABILA a mis le feu dans les deux Kasaï. Il veut, une fois encore, repousser à l’infini, les élections présidentielles en RDC. D’ici là, il va modifier la constitution pour obtenir le droit de se représenter. Il pourrait alors, organiser les élections.

Mata POLELE