CONGO KINSHASA : Lambert Mende, né pour mentir.
La maladie de mentir.
Mende est né à Okolo le 11
février 1953. Après avoir occupé plusieurs postes ministériels pendant la
deuxième république, il fut membre influent et cadre du Rassemblement Congolais
pour la Démocratie (RCD), de 1998 à 2007. C’est une rébellion pro-rwandaise qui
a commis les crimes les plus graves en RD Congo. Il n’a pas hésité une seule
seconde, pour le gout du lucre et du pouvoir, à vendre son âme et son cœur aux
forces du mal pour asservir son propre pays. Il est obligé de mentir pour ne
pas tomber malade.
Mende c’est l’homme qui justifie tous les excès de Kabila, de la Police Nationale Congolaise (PNC), de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) et des FARDC. C’est l’homme qui théorise le mieux le pouvoir de Kabila. Il a élevé le mensonge à un niveau qui frise l’inconscience.
Tout ce qui sort de sa bouche
est, si pas un mensonge, du moins une vérité tellement édulcorée qu’elle
devient mensonge. En réalité, l’homme est allergique à la vérité. Le mensonge
le galvanise, le rend heureux, hors de lui dans une vision, une jouissance ou
une joie extrême. Le peuple congolais l’identifie au mensonge.
Son rôle est diabolique dans la sphère du pouvoir Kabiliste. Il exonère le pouvoir en place de toutes responsabilités sur les massacres commis en RD Congo par les différents services de l’Etat et ou les forces étrangères. Il trouve des excuses au pouvoir en place face à son incapacité de restaurer la paix à l’Est de la RDC depuis 2001. Il soutient, sans rire, que si le peuple congolais est dans la misère, la responsabilité n’incombe nullement aux gouvernants, mais plutôt à la crise internationale.
Depuis une dizaine d’années, il
est la bouche et le visage de Kabila. Par son obstination à défendre
l’indéfendable, à expliquer l’inexplicable, il est autant responsable que son
chef des millions de mort congolais victime d’un pouvoir sans foi ni loi. Par
son zèle à vouloir expliquer l’inexplicable, quoi qu’il arrive, il est aussi
responsable de la paupérisation continue du peuple congolais. L’histoire le
jugera.
Mata POLELE
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