RDC : Human Rights Watch réclame de nouvelles sanctions ciblées contre les autorités de la RD Congo.
KABILA inarrêtable.
Plus rien n’arrêtera Joseph KABILA
dans sa folie de bâillonner l’opposition et le peuple congolais pour
l’organisation d’un referendum sur la modification de la constitution. Il veut
obtenir un troisième mandat.
Depuis la mort d’Étienne TSHISEKEDI
le 01 février passé, il n’a plus d’adversaire crédible et se sent pousser des
ailes. Il veut maintenant aller vite. La désorganisation et la division de
l’opposition le poussent à accélérer le rythme. À passer à la vitesse
supérieure pour qu’il ne soit plus rattrapé par une opposition agonisante. Il
veut profiter de la faiblesse actuelle de l’opposition pour que son avantage
devienne irréversible.
Il a mis fin d’une manière brutale à la médiation de la CENCO. Il a modifié, à son avantage, les arrangements particuliers qui bloquaient les discussions de la CENCO. Il a nommé un Premier ministre à sa guise en réussissant à faire exploser l’opposition de GENVAL. Tous les voyants sont verts pour lui
Le pouvoir instrumentalise la
violence à travers tout le pays pour atteindre ses objectifs. Il monte les
tributs entre "elles et se bat avec des milices faiblement armées pour
augmenter le chaos à travers tout le pays. L’objectif principal est de rendre
le pays instable pour que l’organisation des élections devienne secondaire, aux
yeux du peuple, à côté des impératifs sécuritaires.
Plus rien ne semble l’arrêter dans
sa folie de conservation de pouvoir par la ruse et la force. L’opposition n’est
plus crédible et semble à bout de forces et d’idée. À chaque dialogue avec
KABILA, elle trahit le peuple en montrant sa cupidité, sa volatilité et son
manque de sérieux.
Des sanctions internationales pour mettre fin à la dictature.
Pour mettre fin à cette folie
aveugle de KABILA et lui faire revenir à la raison pour le respect des accords
de la Saint Sylvestre, HRW réclame à l’Union Européenne et aux USA de nouvelles
sanctions ciblées contre les autorités rd congolaise le plus zélées. C’est la
seule façon et le seul moyen, non militaire, de faire reculer le pouvoir
illégitime et illégal de KABILA.
Les violations de droit de l’homme
ne font qu’augmenter en RDC. Depuis septembre 2016, les manifestations
publiques de l’opposition sont interdites et les exactions de leader de
l’opposition ont augmenté d’une façon exponentielle.
"Les États-Unis, l'Union européenne et le Conseil de sécurité devraient imposer de nouvelles sanctions ciblées à l'encontre des principales autorités de RDC les plus responsables des graves violations des droits humains et des tentatives de retarder ou d'entraver les élections", écrit Human Rights Watch dans un communiqué.
Les autorités congolaises,
responsables de "graves violations" des droits de l'Homme en
République démocratique du Congo, doivent se voir imposer de nouvelles
sanctions par la communauté internationale, exige l'ONG américaine dans un
communiqué publié le mardi 09 mai.
Ida Sawver de HRW a même déclaré que seules « les actions fortes et les sanctions ciblées de l’Union Européenne et des USA, pourront sauver les accords de la CENCO et pourront mettre fin aux abus du régime KABILA ». Elle exige de menaces claires de l’Occident sur KINSHASA pour contraindre KABILA à quitter le pouvoir.
Depuis 2011, suite à une fraude
massive de KABILA aux élections présidentielles, la RDC traverse une crise
politique profonde. De crise en crise, la situation ne fait que s’empirer. Le
pouvoir central dirige le pays par défi et refuse d’organiser les élections
tant que KABILA ne sera pas candidat.
L’opposition pacifique montre ses
limites face à un pouvoir sanguinaire qui manie aveuglément la violence.
Jusqu’à quand cette situation va encore durer ?
Mata POLELE
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