Les ennemis de la RDC

RD Congo : pendant que sa population meure de faim, KABILA dépense 5,6 millions de dollars pour se maintenir au pouvoir.

RD Congo : pendant que sa population meure de faim, KABILA dépense 5,6 millions de dollars pour se maintenir au pouvoir.

5,6 millions de dollars pour se maintenir au pouvoir.


Rien ne peut arrêter KABILA pour rester indéfiniment au pouvoir. Après avoir dépensé de septembre 2016 à janvier 2017, près de 900 000 dollars de lobbying pour se maintenir au pouvoir, le voilà qui vient de négocier avec une société israélienne, basée aux États-Unis, un contrat de lobbying auprès du congrès américain, d’une valeur de 5,6 millions de dollars. 
L’entreprise « Mer Security and Communication Systems » est chargée d’aider les autorités congolaises pour infléchir la position du congrès américain sur le dossier KABILA, qui refuse de quitter le pouvoir à l’issue de son second mandat. 
La République démocratique du Congo dépense des millions pour une campagne de lobbying coordonnée destinée aux États-Unis, au milieu des tensions croissantes sur l'avenir de Joseph Kabila.

La peur de l’Occident.


Les autorités congolaises ont une peur bleue des Occidentaux. Elles ne veulent pas subir le sort de Mouammar Kadhafi, feu président libyen et de Laurent Gbagbo, l’ex président ivoirien, qui ont été chassés du pouvoir par l’Occident. Elles remuent ciel et terre pour tenter de les convaincre de ne pas les sanctionner, de ne pas les chasser du pouvoir. 
Plusieurs responsables ont été déjà sanctionnés, depuis l’année 2016, par les USA et l’Europe. Compte tenu de l’entêtement de nos dirigeants, d’autres sanctions sur d’autres personnalités congolaises vont certainement suivre. Malgré les millions dépensés pour les éviter.
Les sociétés de lobbyings basés aux USA et en Europe se régalent avec des millions qu’elles reçoivent si généreusement de KINSHASA. Elles savent qu’elles ne sont pas maitresses du jeu. Elles ont en face d’elles, ici en Occident, des hommes politiques mêmes s'ils sont aussi corruptibles, possèdent néanmoins un certain sens des réalités pour comprendre qu’il n’est plus possible de sauver un président qui ne maitrise plus son peuple et son opposition.

C’est trop tard maintenant pour sauver KABILA.


C’est trop tard maintenant pour sauver KABILA, quels que soient les millions qu’il va dépenser. D’aucuns nous dirons que nous sommes trop optimistes. Nous pensons, le fait même que le pouvoir dépense autant d’argent à l’étranger pour se maintenir, prouve si besoin est, qu’il y a panique dans l’embarcation. Le pouvoir tremble. La multiplication des missions à travers le monde est une demande d’aide désespérée de nos autorités. 
À coup de millions de dollars, pourront-elles réussir à convaincre ou mieux de corrompre les grands dirigeants occidentaux pour qu’ils les laissent tranquilles ? Rien n’est moins sûr. S'agissant des États Unis d’Amérique, le Congrès, sous le contrôle des républicains n’a pas changé sous TRUMP. 
Contrairement à ce qu’espéraient les dirigeants congolais après le départ d’OBAMA. Il continue à demander le départ de KABILA pour libérer les énergies positives en RDC. Le nouvel ambassadeur américain à l’ONU, n’a pas de mots assez durs contre KABILA qui, martyrise sa population. 
Au niveau Européen, rien aussi n’a changé malgré le changement d’un certain nombre des dirigeants. La droite contrôle toujours le parlement européen. La pression ne retombera certainement pas sur nos dirigeants. 
C’est qui semble choquant dans la façon d’agir de nos dirigeants, c’est le décalage entre leur comportement et leurs discours. C’est la quantité de sommes d'argent dépensé par rapport à la misère de nos populations. Ils nous disent qu’il n’y a plus d’argent dans la caisse pour financer même de petites choses mais ils dépensent des millions pour se maintenir au pouvoir.

Toute l’économie du pays tourne aujourd’hui pour le bénéfice d’un seul homme : permettre à KABILA de rester indéfiniment au pouvoir. L’armée qui devait se trouver dans le Kasaï ou une guerre civile est en cours, et aussi au KIVU où des groupes armés sèment la terreur, se cantonne massivement dans des grandes villes pour faire face aux éventuelles gronde populaires.


Mata POLELE

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