Peuple congolais, Réagir ou Disparaitre

A la croisé des chemins

Depuis le vendredi 07 avril 2017, il n’y a plus de doute sur les intentions de Joseph KABILA. En violant délibérément les accords de la CENCO, par la nomination d’un Premier ministre hors du périmètre de ces accords, il vient de nous démontrer, s’il en était encore besoin, qu’il tient à tenir les manettes du pays à vie.

Les rd congolais sont à la croisée des chemins. Leur marge de manœuvres est de plus en plus réduite. Réagir ou disparaitre semble être les deux alternatives qui se présentent à eux, à nous tous. Ne rien faire, laisser Kabila continuer son bonhomme de chemin s'est condamné la RDC, à courtes échéances à la disparition.

Laisser faire Kabila, c’est assister inexorablement à la déstructuration des pans entiers de notre économie, de notre société. L’économie congolaise est aux mains des étrangers (Libanais, Chinois, Indiens…) et du clan Kabila. Ils contrôlent toutes les activités commerciales, bancaires et économiques de notre pays.

L’administration congolaise n’existe plus. Pour obtenir un passeport congolais il faudrait attendre des mois, voire des années quand on vit à l’étranger.

La justice congolaise n’existe plus. Elle a été tellement instrumentalisée par le pouvoir en place qu’aucun citoyen n’a confiance en elle sauf Lambert Mende. C’est une de rare justice au monde qui viole ses propres lois. Cette théâtralisation de la justice rd congolaise a atteint le ridicule quand le conseil constitutionnel, a autorisé Kabila de rester au pouvoir au-delà de la date butoir autorisée par la constitution.

Réagir ou disparaitre

La vie des congolais ne vaut plus riens. Qu’il soit tué par de milices étrangères, des armées étrangères, par sa propre police ou armée, cela ne dérange pas Kabila. Il s’en fout. Il ne réagit pas. IL n’en parle pas. La vie d’un congolais ne vaut plus celle d’une mouche pour ses dirigeants.

Devant nous assister impuissant à l’extermination méthodique du peuple congolais par ceux qui sont censés le protégé ? Non, relevons-nous. Défendons-nous, sinon demain, il n’y aura plus de peuple congolais. Kabila tue, matin, midi et soir. Les escadrons de la mort sillonnent tout le territoire national pour neutraliser, tuer tous ceux qui veulent une alternance politique en RDC.

Notre inaction pousse Kabila à aller encore plus loin dans son œuvre de destruction de notre pays. Nous devons nous lever pour ne pas disparaitre demain. Nous avons perdu notre dignité, notre fierté d’être congolais. Demain, nous risquons de vivre en tant qu’étranger, esclave dans notre pays, si nous ne nous levons pas aujourd’hui.

Mata POLELE