Les ennemis de la RDC

Assassinat de deux experts de l’ONU en RD Congo : deux suspects arrêtés.

Assassinat de deux experts de l’ONU en RD Congo : deux suspects arrêtés.

L’enquête avance


Les autorités congolaises ont arrêté deux personnes soupçonnées d'avoir participé au meurtre de deux travailleurs des Nations unies en République démocratique du Congo. Mais l'un des prisonniers s'est échappé, a annoncé vendredi le procureur supérieur de l’armée. 
Cette annonce est le premier signe signalant le progrès dans l’enquête sur les décès d'Américain Michael Sharp et de la suédoise Zaida Catalan. Deux enquêteurs des Nations unies qui travaillaient sur les violations de droit de l’homme en RDC par les groupes armés et l’armée congolaise, les FARDC.  Leurs corps ont été découverts dans une fosse commune le 27 mars, deux semaines après qu'ils aient disparu dans la province de Kasaï-Central. 
Leur interprète congolais et trois conducteurs de motos congolais qui les ont accompagnés n'ont pas été retrouvés jusqu’à ce jour, selon les Nations unies.

Le général Joseph Ponde, le principal procureur de l'armée, n'a pas dit quand les deux suspects ont été arrêtés, mais l'opération devrait avoir eu lieu il y a plus d'une semaine, croit-on savoir. Il a affirmé que le suspect en détention, Daniel Mbayi Kabasele, est un «insurgé», sans donner de plus amples détails sur le degré de son implication dans ces assassinats.

Quatre policiers responsables de la garde des suspects avaient été arrêtés après l'évasion, a-t-il déclaré aux journalistes.

Les Nations unies n’ont pas encore réagi sur ces arrestations.

Des centaines de civils tués


Des millions de personnes sont mortes dans les conflits régionaux dans l'est du Congo entre 1996 et 2003, la plupart de la faim et de la maladie, et des dizaines de groupes armés continuent de lutter pour le contrôle des ressources naturelles.

Des centaines de civils ont été tués et plus d'un million de déplacés depuis le mois d'août dernier dans la région du Kasaï au centre du Congo en raison des combats entre la milice Kamwina Nsapu et les forces de sécurité. Les Nations unies ont identifié au moins 23 fosses communes.

T. G



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