Les ennemis de la RDC

L'ancien conseiller de Trump, James Woolsey, nie être un lobbyiste pour le gouvernement Congolais.

L'ancien conseiller de Trump, James Woolsey, nie être un lobbyiste pour le gouvernement Congolais.

Monsieur et Madame au service de Joseph Kabila.


La signature de l'ancien directeur de la CIA, James Woolsey, apparaît sur un formulaire indiquant que sa femme fait du lobbying pour la République démocratique du Congo.
James Woolsey, un ancien directeur de la CIA et conseiller unique de Donald Trump, a assisté au déjeuner et dîner impliquant des responsables des États-Unis en faveur de la République démocratique du Congo. Mais il n'a pas défendu, dans ces réunions de travail, le régime de Kinshasa que son épouse, Nancy Miller défend raconte le journal BuzzFeed News. C’est une situation ambiguë.

Sa femme Nancy Miller a répondu à des questions sur les activités de son mari après que BuzzFeed ait produit un formulaire d'inscription des lobbyistes datant de mai 2017 l'identifiant comme un agent du gouvernement congolais. Le formulaire indique que le document a été signé par "RJ Woolsey" ou Robert James Woolsey.


Le gouvernement congolais, s'efforce d'embaucher des consultants américains ayant une entrée à la Maison-Blanche et surtout au bureau ovale du président Donald Trump. Ils veulent infléchir la position américaine pour leur permettre de rester au pouvoir donc de violer notre constitution. Monsieur Adnan Jalil qui a travaillé pour la campagne présidentielle de Trump et l'ancien représentant Bob Livingston, font partie des lobbyistes pour la République démocratique du Congo.
Le gouvernement Congolais, dirigé par Joseph Kabila, est soumis à une pression internationale croissante pour fixer des dates pour de nouvelles élections. Le deuxième mandat de Kabila à expirer il y a neuf mois, et les protestations concernant son refus d'organiser de nouvelles élections ont entraîné des représailles mortelles du gouvernement contre les civils. Des milliers de morts depuis janviers 2 015.

Cette année, la RDC a payé une société de sécurité israélienne, Mer Security, 5,6 millions de dollars pour le travail de lobbying, selon les documents du ministère de la Justice. La société Mer s’est attaché les services du Groupe de développement des opportunités, une société de conseil que Woolsey a autrefois présidé. Nancy Miller est la seule lobbyiste enregistrée du groupe.

Woolsey, était défenseur acharné de l'invasion de l'Irak en 2003, a rencontré Trump en septembre 2016 à Washington, où les deux hommes ont discuté des événements actuels et des affaires mondiales. Il a ensuite servi comme conseiller informel de Trump jusqu'à ce qu'il ait démissionné de son équipe de transition le 5 janvier, suite à des points de vue divergents sur les questions de renseignement.

La honte de servir officiellement un dictateur.


Nancye Miller a déclaré que ses services ont été demandés en raison de son expérience passée en tant que responsable de l'Association des femmes pour la paix de l'ONU. « On m'a demandé d’aider la RDC pour améliorer les ressources en matière de droits de l'homme, a-t-elle déclaré.
Elle a dit que la seule raison pour laquelle son mari Woolsey a assisté au déjeuner et au dîner liés à son travail de lobbying pour la RDC était d'être avec elle. Nous sommes mariés. Quand il y a un repas prévu, Jim vient avec moi parce qu'il n'aime pas manger seul, a-t-elle affirmé. Mais Jim n'a pas fait de lobbying pour la RDC. Cette explication est risible. Elle ne tient pas la route. Le fait de donner une explication Abracadabrantesque prouve, au contraire, que Monsieur et Madame Woolsey roulent pour la RDC.

Nous ne comprenons pas la position ambiguë de l’ancien conseiller de Trump sur son supposé lobbying au profit de la RDC. Les explications de sa femme ne tiennent pas debout. Veut-il garder secrets ses activités de lobbying ? Le soutien officiel d’un homme, qui se veut respectable, à un président dictateur, risque d’avoir des incidences plus que négatives. Un pas que James Woolsey ne veut pas franchir. Il préfère travailler dans l’ombre en aidant Kabila de rester au pouvoir.

À Washington, les hommes politiques cherchent souvent à éviter de s'inscrire comme lobbyistes étrangers en raison des exigences détaillées en matière de transparence et de la peur du renversement politique lorsqu'il s'agit de clients indésirables comme Kabila. Tout en ne se faisant pas enregistrer, le FBI permet généralement aux lobbyistes de se conformer rétroactivement plutôt que de faire face à des accusations pénales face à la loi.

Kabila dépense l’argent des Congolais pour influencer les responsables occidentaux à l’aider à violer la notre constitution. Des millions de dollars sont gaspillés et volés des caisses de l’État dans le seul but de violer la constitution. Jusqu’où ira Joseph Kabila pour rester au pouvoir ?



Mata POLELE


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