Kabila prospère dans le chaos et le désordre savamment organisés.
Le chaos permanent comme méthode de conservation du pouvoir.
Le
président manipule les politiciens de l'opposition tout en donnant l'impression
aux Occidentaux de s’avancer vers les élections.
Pour créer un peu plus du désordre et du flou dans la classe politique Congolaise, Joseph Kabila avait choisi de nommer un ancien « oppositionniste » de longue date comme Premier ministre. Cela fait partie de ses efforts continus pour rester au pouvoir et déconcerter ses ennemis. Bruno TSHIBALA, nommé Premier ministre le 16 mai 2017, avait passé plusieurs décennies dans l’opposition avec son mentor Étienne Tshisekedi wa Mulumba. L'homme de 62 ans était, était soi-disant opposant radical avant d’être acheté, comme un pain fané, par Kabila.
L’opposition
humiliée par cette nomination avait fait profil bas. Fidèle à sa stratégie,
Kabila a nommé un autre gros poisson de l’opposition radicale à la tête du CNSA
pour l’aider à repousser, encore plus loin, les échéances électorales. Le
charlot Joseph Olengankoy était donc pris dans le filet à, millions de dollars,
de Joseph Kabila. L’opposition cria au scandale mais ne pouvait rien faire. L’opposition
Congolaise s’est donc wengenisée. On commença à parler du rassemblement aile
LIMETE et aile KASA VUBU. C’est le désordre absolu au sein de l’opposition qui,
par la force des choses, devient de plus en plus inaudible. Désordre voulu,
organisé et planifié par Joseph KABILA pour ne pas organiser les élections.
Parallèlement à la désorganisation de l’opposition, Joseph KABILA envoya son armée dans le Kasaï pour y semer la mort et la désolation. Des villages entiers ont été décimés, brûlés par les FARDC et les milices créés par le pouvoir en place avec l’aide des notables locaux notamment Évariste Boshab et Clément KANKU. Pour créer le désordre au maximum, Kabila a instrumentalisé au Kasaï et au Katanga, la haine ethnique. Il a dressé les ethnies, les unes contre les autres.
Comme
cela ne suffisait pas, il a ouvert les portes d’un certain nombre des prisons à
travers le pays notamment à KINSHASA, pour mettre dans la nature les criminels
le plus dangereux afin de semer la mort, la terreur et la peur dans le pays.
Un fruit mûr ou pas mûr, finit toujours par tomber.
Face à
une opposition désarticulée, divisée et dépecée à coup des millions de dollars,
face à un peuple désarçonné, craintif, maintenu dans une pauvreté voulue et
face à une insécurité permanente voulue et planifiée, Joseph KABILA se
considère, avec arrogance, le seul maître du temps et des circonstances en RDC.
Il peut dire, sans rire ni sourire, à la face des Congolais, qu’il ne leur a
jamais promis des élections comme si la constitution lui en donnait le droit.
Le chaos, le désordre et l’insécurité physique et du ventre créés par Kabila plongent les Congolais dans une situation d’acceptation de la situation quasi mystique pour ne pas dire religieuse : NZAMBE AKOSALA. Une bonne partie des Congolais s’en remet à Dieu pour faire partir KABILA. Elle pense que, quoi que nous fassions, Kabila ne partirait pas. Elle oublie que le même Dieu, nous dis dans la sainte Bible, aides-toi le ciel t’aidera.
En
traumatisant davantage le peuple Congolais et son opposition, en les harcelant
en permanence, Kabila veut anesthésier toute volonté de contestation populaire.
Arrivera-t-il à atteindre son objectif ? Je ne le pense pas. Je ne le
crois pas. Devant l’ouragan et la tempête de l’histoire, un fruit mûr ou pas mûr,
finit toujours par tomber. Kabila n’aura pas un troisième mandat, qu’il le
veuille ou pas.
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