La milice hutue tue sept personnes dans l'est de la RDC.
Les FARDC incapables d’instaurer la paix à l’Est depuis 17 ans.
Sept
personnes, dont un policier, ont été tuées mercredi lors d'une attaque,
attribuée à une milice hutue rwandaise, dans un village de l'est de la
République démocratique du Congo, selon des responsables locaux.
Le groupe rebelle hutu, les forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), ont attaqué le village de Bwiza dans la province du Nord-Kivu, a indiqué le porte-parole de l'armée, Guillaume Ndjike Kaiko. "Les FDLR ont attaqué un poste de police, un officier de police a été tué et plusieurs civils sont morts également" avant que l'armée ne soit intervenue.
Jean Lukoo,
un représentant du gouverneur de la région, a déclaré que cinq civils, un
officier de police et un membre de l'agence nationale de renseignement (ANR)
ont été tués dans l'attaque. Les assaillants sont partis avec un troupeau de
bétail volé, a déclaré Lukoo.
Le Nord-Kivu
a servi de base aux rebelles hutus depuis le génocide des tutsis commis par des
Hutus majoritaires au Rwanda voisin en 1994. La région est depuis longtemps au
centre du conflit en RDC et des tensions dans la région des Grands Lacs
africains. Les FDLR n'ont pas mené d'importantes opérations militaires depuis
2001, mais sont régulièrement accusées d'atrocités sur le sol congolais.
Dans d'autres violences à l'est de la RDC, deux soldats de la paix ont été tués lundi lors d'une attaque contre une base militaire de l'ONU par un groupe rebelle, les forces démocratiques alliées (ADF), dominées par des musulmans ougandais.
Les rebelles
de l'ADF auraient également tué une vingtaine de civils au Nord-Kivu samedi,
selon la MONUSCO, la mission de maintien de la paix de l'ONU en RDC. L'armée
congolaise a déclaré qu'elle menait une "opération massive" contre
les ADF, un groupe accusé par Kinshasa et la mission de l'ONU d’avoir tué plus
de 700 personnes dans la région de Beni depuis octobre 2014.
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