RD Congo : les alliés du président rejettent la proposition d’une transition sans lui.
Les wumelacrates se battent pour une énième transition avec Joseph KABILA.
Joseph Kabila doit faire partie de toute transition
vers des élections à long terme, disent les alliés du président, rejetant la
proposition de l'opposition.
En réponse à une proposition d'opposition, les
alliés du président de la République démocratique du Congo ont déclaré jeudi
qu'il devait faire partie d'une transition vers les élections, bien que tardives,
mais qui aura lieu dans le pays.
"Joseph Kabila doit faire partie de la transition. Il respecte les dispositions de la Constitution et l'accord du 31 décembre 2016 pour les élections en RDC ", a déclaré André Alain Atundu Liongo, porte-parole de l'Alliance de la majorité présidentielle, un groupe soutenant Kabila, dans un communiqué.
Atundu le fossoyeur de la RDC depuis l’époque de
Mobutu, prends ses rêves pour des réalités. Joseph KABILA n’a pas respecté la
première transition que les accords de la CENCO lui avaient accordée. Il n’est
plus question qu’il reste à la tête d’une deuxième transition qu’il ne
respectera pas et surtout qui va lui servir de tremplin pour organiser le référendum
constitutionnel qui va lui permettre de briguer un mandat supplémentaire.
Le peuple Congolais qui a tant souffert d’un
pouvoir irresponsable et kleptocratique ne doit pas accepter un troisième
dialogue qui aboutira, certainement, à un énième partage de pouvoir entre l’opposition
et la majorité est dont Joseph KABILA sera le principal bénéficiaire comme d’habitude. Nous ne devons pas, en permanence, donner une prime à la mauvaise foi de Joseph Kabila.
Le leader de la coalition de l'opposition, Félix Tshisekedi, a déclaré que si les élections ne se tiennent pas en décembre 2017 comme convenu dans un accord de la Saint Sylvestre, il devrait y avoir une transition de six mois sans Kabila.
Bien que les élections soient censées avoir lieu
avant la fin de cette année, comme convenu par l'opposition et le gouvernement,
la commission électorale et le gouvernement affirment que, pour des raisons de
sécurité au Kasaï et de financement, les élections pourraient ne pas se
dérouler à la fin de cette année.
Ils prétendent que les troubles dans la région du
Kasaï ont empêché d'inscrire les électeurs dans cette région.
Kabila règne sur la RDC depuis 2001, après l’assassinat
de Laurent Désiré. Il devait quitter son poste en décembre dernier, à la fin de
son deuxième mandat constitutionnel et dernier mandat, mais il refuse de le
faire en trouvant mille et une raisons pour retarder les élections
présidentielles.
Le peuple Congolais le tient à l’œil et ne le laissera
pas faire.
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