Les Sapeurs Congolais, de vêtements coûteux à la pauvreté.

La Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE) est une mode vestimentaire originaire des Congo (République du Congo et République démocratique du Congo). Ce courant est comparé au dandysme et ses adeptes, appelés les sapeurs s'habillent ainsi chez les grands couturiers, et pratiquent la sapologie.

Habillez-vous au-dessus de tout ! Les Sapeurs congolais, qui vivent dans l'extrême pauvreté, sont toujours habillés pour impressionner.

Les Sapeurs, qui font fièrement les rues dans leurs espaces européens ou congolais, appartiennent à une société appelée "Les Sapeurs", tandis que le mouvement s'appelle « la sapologie ». La culture de la SAPE venue de KINSHASA et de BRAZZAVILLE, se développe de plus en plus en Europe notamment en France et en Belgique où on trouve une grande communauté congolaise. Cet engouement autour de ce mouvement est largement véhiculé par les médias occidentaux qui s’emparent de cette culture venue d’ailleurs.

Selon un documentaire de la Russie d'aujourd'hui, l'un des Sapeurs nommé Maxime Pivot de Brazzaville au Congo déclare : "Lorsque vous vous habillez très bien, vous êtes vraiment le meilleur".

Pivot, qui s'appelle le roi de la couleur, explique être orné dans les rues du Congo alors que les gens crient « Le dieu des vêtements » et « la fierté de notre région » alors qu'ils tombent à genoux. Pivot qui a économisé pendant deux ans pour acheter une paire de chaussures d’un grand créateur parle du motif de l'estime de soi et de la dignité.

Les Sapeurs Congolais, de vêtements coûteux à la pauvreté.

Les Sapeurs ont perdu leur « Pape », en la personne de PAPA WEMBA le 24 avril 2016 à Abidjan, Côte d'Ivoire.

Les Sapeurs sont fiers d'acheter des vêtements coûteux, ce qui est une exigence majeure pour appartenir à leur société. Ils refusent de porter des répliques en raison de rivalités et de réputation dans les rues. Les Sapeurs disent : « le prix est important pour les vêtements ».

Ils estiment que leur identité dans les rues est valorisée, car les hommes bien habillés et les plus élégants sont plus importants que l'endroit où ils vivent. Qu'ils empruntent, volent ou collectent des prêts pour s’acheter des habits, leur pauvreté et leurs problèmes financiers seront toujours cachés sous les vêtements coûteux qu'ils portent.