RDC : Corneille NANGAA a déclaré à PARIS qu’il n’y aura pas des élections présidentielles en 2017 faute d’argent.
La déclaration de Corneille NANGA n'est pas une surprise.
Le chef de la commission électorale nationale
indépendante du Congo (CENI) déclare qu'il n'est pas possible d'organiser l'élection
présidentielle d'ici à la fin de cette année. Il vient de violer l’accord
politique de la Saint Sylvestre avec l'opposition, qui a accusé le président
Joseph Kabila de s'accrocher au pouvoir.
Le président de la Commission nationale électorale
indépendante, Corneille NANGAA, a fait cette annonce vendredi 7 juillet à Paris.
L'élection a été retardée depuis l'année dernière, et le mandat de Kabila a pris fin à la mi-décembre. Les protestations contre la prolongation du mandat de KABILA ont fait de centaines de morts et avaient contribué à pousser le gouvernement et l'opposition à un accord le 31 décembre 2016. Cet accord devait aboutir à l’organisation des élections présidentielles avant la fin de cette année - sans Kabila en tant que candidat.
Corneille NANGAA a déclaré que toute décision
concernant l'extension du calendrier électoral serait évaluée avec le Conseil
national des suivis, la société civile et d'autres groupes impliqués dans
l'accord politique. Les Nations unies, l’Union Européenne et l’opposition
politique congolaise se sont déclaré préoccuper par cette déclaration.
Le mois dernier, l'ancien secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan et neuf anciens présidents africains ont mis en garde contre
une « crise politique aiguë » au Congo qui menace à la fois la RDC, pays riche
en minerais et le continent africain en général.
Pour ne pas organiser des élections sans KABILA, le pouvoiir a choisi le chaos.
Le gouvernement de la RD Congo a déclaré que les
préparatifs de vote nécessitent beaucoup plus de temps que prévu.
Kabila est arrivé au pouvoir après l'assassinat de 2001 de son père, l'ancien président Laurent Kabila. Il a déjà fait 17 ans au pouvoir et ne veut pas le céder. Il multiplie des subterfuges et passe d’alibi en alibi pour ne pas organiser les élections. Il a choisi la voie du chaos comme moyen de conservation et de pérennisation de son pouvoir, et cela au détriment des morts innocents.
À plusieurs reprises, il a réussi à dribbler
l’opposition congolaise qui est aujourd’hui divisée et presque KO debout. Les
ambitions démesurées des uns et des autres, la bataille des ego surdimensionnés
des leaders de l’opposition favorisent le maintien de KABILA au pouvoir.
Le peuple congolais ne sait plus à qui faire
confiance et se demande qui est vraiment opposant en RDC. Il assiste impuissant
au changement de vestes de nos opposants qui crient le matin dans la rue avec
lui, « KABILA YEBELA » et qui dansent le soir à KINGAKATI avec les gens de la
majorité « KABILA WUMELA ».
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