Pour mieux protéger les civils de l’Est de la RDC, la MONUSCO change de tactique, plus de flexibilité et de mobilité.
Changement de tactique de la MONUSCO.
19 juillet 2017 - la mission de maintien de la paix
des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) devient de plus en
plus flexible et mobile, a déclaré le responsable de cette mission en se
concentrant sur le déploiement rapide des troupes et la surveillance aérienne.
Le représentant spécial du secrétaire général de
l'ONU en RDC, Maman Sidikou, a déclaré que la mission, connue sous le sigle
MONUSCO, aura cinq bases fixes à la fin du mois dans la province du Nord-Kivu.
"La MONUSCO change son mode de fonctionnement,
mais il continue à remplir son mandat, c'est-à-dire continuer à soutenir les
efforts des autorités congolaises pour la protection des civils", à
déclarer M. Sidikou.
Les nouvelles opérations sont déjà en cours dans la
province du Kasaï, où quelque 350 troupes de la MONUSCO ont été déployées. La
mission met en place un système d'alerte précoce, y compris pour améliorer son
accès aux personnes.
"Pour rendre les interventions plus efficaces, il serait essentiel que les communautés transmettent rapidement toute information liée à la sécurité à la MONUSCO", ont déclaré les autorités militaires de la Mission. Dans le passé, plusieurs communautés attaquées ont appelé la MONUSCO sans qu’elle ne réagisse tout de suite. La MONUSCO est connue à l’Est de la RDC de venir toujours après les attaques, jamais avant, pour les prévenir, ni pendant pour les contrer.
MONUSCO, concilier le discours et les actes.
En mars, le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé
le mandat de la MONUSCO pour une autre année, mais a abaissé le nombre de
militaires et d'observateurs militaires de 19 815 et 760 respectivement à 16
215 et 660.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU, a chargé la mission, d’assurer, entre autres responsabilités, une protection efficace et dynamique des civils menacés de violence physique, notamment en empêchant et en dissuadant tous les groupes armés et les milices locales d'infliger des actes de violence aux populations.
RDCNEWSPOLELE, constate qu'entre le discours et
les actes de la MONUSCO, l’écart est trop grand. Sa présence en RDC, bien
qu’utile, n’a vraiment pas fait changer grand-chose, ni au KIVU ni au KASAI.
Les morts de civils par les massacres de groupes armés, de la PNC et des FARDC
se comptent par des centaines de milliers. À la place des discours pompeux,
nous voulons des actes concrets qui vont rassurer et vraiment protéger les
populations en dangers.
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