Les USA s’opposent à l’entrée de la RD Congo à la direction du Conseil des droits de l’Homme de l'ONU.
La RDC veut devenir membre du Conseil des droits de l'Homme pour influencer les enquêtes de l’ONU sur les fosses communes et les massacres à BENI et au KASAI.
L'ambassadeur des États-Unis aux Nations unies,
Nikki Haley, vu ici lors d'une session en juin du Conseil des droits de l'homme
de l'ONU, critique les États africains pour soutenir une demande de la
République démocratique du Congo de s'imposer dans le corps de Genève.
Les États-Unis ont critiqué mercredi les pays africains pour avoir soutenu la candidature de la République démocratique du Congo de gagner un siège au Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Elle a estimé irresponsable de proposer un État qui ne respecte pas les droits de l’homme dans son propre pays de devenir membre du Conseil qui a pour rôle de faire respecter les droits de l’homme.
Le conseil des droits de l’homme à Genève enquête
sur les atrocités prétendument commises par les forces et les milices de la RD
Congo dans la région du Kasaï, ou plus de 80 fosses communes ont été
découvertes. L'ambassadeur des États-Unis, Nikki Haley, a déclaré que la
décision de présenter le RD Congo comme candidat était « absurde » et ne va pas
dans le sens de promouvoir le respect des droits de l'homme par les pays
africains.
"Lorsque les nations du groupe Afrique ont présenté un pays comme la République démocratique du Congo pour être membre du Conseil des droits de l'homme, ils ne font que simplement affaiblir cette institution ", a déclaré Haley lors d'un débat au Conseil de sécurité de l'ONU.
Le principal organe des droits de l'homme de l'ONU
peut être un atout pour le continent si les États africains proposent des
"candidats crédibles qui respectent eux-mêmes les droits de l'homme",
a déclaré Haley.
L'assemblée générale devrait organiser des
élections en octobre pour occuper des sièges au conseil des droits de l’homme
de l’ONU, qui compte 47 pays. Ce conseil surveille et enquête sur les
violations des droits de l’homme dans le monde entier. Les pays africains ont
proposé quatre pays pour occuper les quatre sièges réservés à l’Afrique au
conseil : l’Angola, le Nigeria, le Sénégal et le RD Congo.
Un bourreau connu et reconnu ne peut jamais être désigné comme représentant et défenseur des victimes.
Les États-Unis ont critiqué la pratique de
désignation des candidats et proposent de choisir les membres du conseil des
droits de l’homme par des élections compétitives pour éliminer les pays ayant
des dossiers douteux sur les droits de l'homme.
Au cours du vote de l'année dernière, la Russie a
échoué à la réélection au conseil, en perdant face à la Croatie, mais la Chine
et l'Arabie saoudite ont gagné leurs sièges puisqu’il n’y avait aucune
opposition contr'elles.
Les groupes de défense des droits de l'homme ont également soulevé des inquiétudes au sujet de donner à la République démocratique du Congo un siège au conseil, en citant la violence au Kasaï, le meurtre de deux experts de l'ONU qui enquêtaient sur les fosses communes et les arrestations de nombreux manifestants de l'opposition.
"Un siège pour le gouvernement congolais sera
un énorme coup à la crédibilité du conseil des droits de l’homme", a
déclaré Akshaya Kumar, directeur adjoint des Nations unies d'Human Rights
Watch.
Le conseil des droits a décidé le mois dernier
d'envoyer une équipe d'enquêteurs en République démocratique du Congo pour
examiner les allégations de meurtres, de tortures, de viol et d'utilisation
d'enfants soldats au Kasaï.
La RDC veut faire son entrée au Conseil des droits de l'Homme de l’ONU, pour tenter d’étouffer ou d’influencer, les différentes enquêtes concernant les droits de l’homme qui sont lancés contr'elle. C’est une manœuvre politique qui ne trompe personne.
Un bourreau connu et reconnu ne peut jamais être
désigné comme représentant et défenseur des victimes. C’est ce que veut faire
la RDC. Honte à ses dirigeants.
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