Avec la reprise des combats à l’Est de la RDC dans le territoire de FIZI dans le SUD-KIVU, 80 000 personnes ont fui leurs maisons en 6 jours.
La guerre fait fuir les habitants de leur maison.
KABILA continue d’embraser le pays pour ne pas
organiser les élections, environ 80 000 personnes ont fui, en 6 jours, les combats entre
l'armée de la République démocratique du Congo et une nouvelle coalition
rebelle, ont annoncé mardi les Nations unies. Elles rejoignent les millions des
Congolais déjà déracinés dans la pire crise de l'Afrique.
La violence des milices, de la PNC et des FARDC s'est intensifiée à travers le pays depuis que le président Joseph Kabila a refusé de quitter son fauteuil à la fin de son second mandat constitutionnel en décembre 2016. Ce qui a soulevé des craintes que le pays glisse dans les guerres sanglantes du début du siècle qui a tué des millions de Congolais.
Les derniers combats ont éclaté dans le territoire
Fizi de la province du Sud-Kivu, dans l'est du pays. Les troupes
gouvernementales se sont affrontées avec la coalition nationale du peuple pour
la souveraineté du Congo (CNPSC), une nouvelle alliance de milices
d'autodéfense locales, a annoncé l'Organisation des Nations Unies pour la
coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans un nouveau rapport.
Les rebelles ont saisi plusieurs villes le mois
dernier avant d'être repoussé par les troupes gouvernementales, selon l'armée,
qui a déclaré qu'au moins une douzaine de personnes ont été tuées dans les
affrontements.
Les conflits ont obligé plus de 1,5 million de Congolais à fuir leurs foyers cette année, bien plus qu'en Irak ou en Syrie. Plus de 3 000 personnes sont mortes depuis octobre dernier lors d'une insurrection contre le gouvernement dans la région du Kasaï au centre du Congo.
Au total, 3,8 millions de Congolais sont déplacés à
l'intérieur du pays, plus que dans tout autre pays africain, selon OCHA.
Quelque 7,3 millions des Congolais ont besoin d'aide humanitaire urgente. OCHA
a également averti que les attaques entre les communautés concurrentes du
Sud-Kivu risquaient de relancer les tensions interethniques qui ont alimenté
les conflits dans le passé.
La violence instrumentalisée et organisée par KABILA pour ne pas organiser sa succession.
Le conflit au Congo a été aggravé par le refus de Kabila de quitter le pouvoir à l’issue de son second mandat. Au pouvoir depuis 2001, il fallait d’après la constitution, qu’il démissionne en décembre 2016, mais les élections présidentielles pour le remplacer furent reportées pour des raisons fallacieuses et peu crédibles.
Le président de la commission électorale du Congo (CENI) a déclaré dimanche que le vote ne devrait pas avoir lieu en 2017, en grande partie en raison de la violence au Kasaï. Tout laisse à penser que les violences dans les régions du KIVU et du KASAI ont été planifiées et mis en œuvre par Joseph KABILA pour lui servir de prétextes pour ne pas organiser les élections. Le pouvoir se prépare à remplacer l’actuelle constitution pour permettre à KABILA de briguer un troisième mandat.
Le président de la commission électorale du Congo (CENI) a déclaré dimanche que le vote ne devrait pas avoir lieu en 2017, en grande partie en raison de la violence au Kasaï. Tout laisse à penser que les violences dans les régions du KIVU et du KASAI ont été planifiées et mis en œuvre par Joseph KABILA pour lui servir de prétextes pour ne pas organiser les élections. Le pouvoir se prépare à remplacer l’actuelle constitution pour permettre à KABILA de briguer un troisième mandat.
Aucun commentaire
Merci de donner votre avis sur cet article.