Les ennemis de la RDC

RDC : L’ONU recherche 6 millions de dollars pour venir en aide aux Congolais réfugiés en Angola. Mais que fait le gouvernement congolais ?

RDC : L’ONU recherche 6 millions de dollars pour venir en aide aux Congolais réfugiés en Angola. Mais que fait le gouvernement congolais ?

30000 congolais abandonnés en ANGOLA à la charge de la communauté internationale.


Les rapports humanitaires indiquent que plus de 30 000 Congolais ont fui en Angola depuis août 2016 pour se protéger des violences persistantes dans les régions centrales du Kasaï.

Des responsables catholiques au Congo ont estimé que plus de 3 300 personnes ont été tuées dans ces troubles. Vendredi 23 juin, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a voté pour envoyer des experts dans la région pour enquêter sur les abus présumés qui incluent des décapitations.

Plus d'un million de Congolais ont été déplacés à l'intérieur du pays suite aux combats entre les milices et les forces gouvernementales, selon l'ONU.
Samedi 24 juin, le ministre italien des affaires étrangères, Angelino Alfano, a déclaré que l'Italie contribue à hauteur de 300 000 euros (335 000 dollars) aux efforts des organismes de réfugiés de l'ONU pour « répondre à l'urgence humanitaire dramatique » dans les régions du Kasaï et pour aider les réfugiés congolais en Angola.
Alfano a déclaré que l'aide allait aux soins de santé, à la sécurité alimentaire, à l'éducation et à la « promotion de la dépendance des populations de réfugiés vulnérables ». Il a déclaré que l'aide vise à « alléger le fardeau qui pèse sur le gouvernement angolais en assurant une assistance et une protection à la population réfugiée ».

L'ONU affirme que l'appel global d'aide d'urgence de 64 millions de dollars pour la crise au Kasaï n’a pas encore atteint son objectif. On est très loin du compte. L'agence des réfugiés de l'ONU recherche 6 millions de dollars pour aider les réfugiés Congolais en Angola.

La notion de la souveraineté nationale ne s’applique pas quand il faut aider les Congolais.


La RDC dont le gouvernement est le premier responsable de ce qui se passe au KASAI est « aux abonnés absents » pour venir en aide de ces concitoyens réfugiés en ANGOLA. Kabila, Mende et Thambwe Mwambe qui n’arrêtent pas de nous parler de la souveraineté nationale pour écarter la communauté internationale de mettre son nez sur les massacres du KASAI, n’utilisent pas cette notion pour ouvrir le carnet de chèques afin de venir en aide aux Congolais réfugiés en ANGOLA.
Quand il faut sortir des millions de dollars pour aider les Congolais en difficultés, la communauté internationale est la bienvenue pour MENDE. On ne parle plus de la souveraineté nationale. Quand il faut aussi chercher de l’argent pour organiser les élections nationales, 2006 et 2011, on ne parle pas non plus de la souveraineté nationale, la communauté internationale est la bienvenue pour Joseph KABILA.
De même, quand il faut protéger les frontières nationales menacées par des pays voisins dont nous n’arrivons pas à maîtriser les appétits sur nos richesses, la communauté internationale, par la MONUSCO, est la bienvenue pour Thambwe Mwamba. La RDC utilise la notion de la souveraineté nationale d’une façon sélective, pas vraiment objective.

La RD Congo de KABILA depuis 2001 a toujours été incapable de prendre en charge le destin de notre pays ni sur le plan sécuritaire, ni sur le plan économique, ni sur le plan social et encore moins sur le plan de l'intégrité territoriale. Nos dirigeants actuels estiment que la totalité des richesses du pays leur appartiennent exclusivement. À eux seuls. Le peuple n’a droit à RIEN, absolument RIEN.

Voilà pourquoi, ils ont abandonné 30 000 Congolais en ANGOLA, à la charge exclusivement de la communauté internationale. Ils ne sortiront même pas un seul dollar pour les aider car, pour eux, le peuple n’a pas droit à l’argent des caisses de l’État et aux richesses du pays.

Mata POLELE

Imprimer cet article Imprimer cet article Télécharger une version PDF de cet article PDF

Aucun commentaire

Merci de donner votre avis sur cet article.