Au nom de la souveraineté nationale, Thambwe Mwamba, Mende et Mushobekwa demandent à l’ONU de laisser la RDC massacrer sa population en toute impunité.
Les principes de la « Souveraineté nationale » et de la « Non-ingérence aux affaires intérieures des États »
Nous savons qu’en droit international, le principe de non-intervention, indique que tout état souverain a le droit de conduire ses affaires sans ingérence extérieures. C’est un principe universellement admis et applicable. Nous vous expliquerons pourquoi ce principe ne peut s’appliquer à la RD Congo.
Nous ne parlons même pas de l’institution judiciaire qui n’existe que de non. Elle est instrumentalisée par le pouvoir à un tel niveau que même le diable, le père du mensonge, ne croit plus à ses décisions. Le Conseil constitutionnel qui devrait être le garant de la constitution et de respect des lois, s’est décrédibilisé en accordant un glissement non limité dans le temps, au président, quand bien même le quorum n’était pas atteint pour prendre sa décision.
Alexie Thambwe Mwamba et Marie Ange Mushobekwa à GENÈVE, Lambert MENDE à KINSHASA ont martelé, toute honte bue, que la RDC est un pays souverain et par conséquent aucun état, même l’ONU ne doit s’immiscer dans ses affaires intérieures. Ils ont martelé, sans rire, leur opposition à une enquête internationale concernant les massacres du grand KASAI et des meurtres des experts des Nations unies. Ils acceptent la présence des enquêteurs internationaux mais en qualité de simples observateurs et aides techniques.La position des autorités congolaises serait acceptable, défendable et compréhensible dans un pays normal où les institutions étatiques fonctionnent correctement. La RDC n’est plus un pays normal depuis plusieurs années. Aucune de ses institutions régaliennes n’est légitime et légale aujourd’hui. Le Sénat est hors mandat depuis 2011. Le parlement est hors mandat depuis février 2017. Le président est hors mandat depuis décembre 2016.
Nous ne parlons même pas de l’institution judiciaire qui n’existe que de non. Elle est instrumentalisée par le pouvoir à un tel niveau que même le diable, le père du mensonge, ne croit plus à ses décisions. Le Conseil constitutionnel qui devrait être le garant de la constitution et de respect des lois, s’est décrédibilisé en accordant un glissement non limité dans le temps, au président, quand bien même le quorum n’était pas atteint pour prendre sa décision.
Se servir de la « souveraineté nationale » et de la « non-ingérence » pour massacrer les populations.
Les états dictatoriaux se sont toujours servi des principes de la « souveraineté nationale » et de « non-ingérence aux affaires intérieures des États » pour mater, asservir et massacrer leurs propres populations, en toute impunité. C’est le cas de la RDC. Ces deux principes ne doivent pas servir de paravent pour couvrir les crimes commis par nos dirigeants.
Pour éviter les abus de pouvoir, il est nécessaire de mettre en place des vrais contre-pouvoirs pour contrôler nos dirigeants, comme une vraie séparation des pouvoirs et une constitution dont le Conseil constitutionnel devrait être le vrai garant et non le Chef de l’État.Les principes de la souveraineté nationale et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’un État ne peuvent donc pas s’appliquer dans un état où les institutions nationales régaliennes correctes n’existent plus ou sont dans une phase de décomposition avancée. Ces deux principes ne s’appliquent pas non plus dans un pays où le peuple est en danger, menacé et tué régulièrement par ceux qui le gouvernent. C’est le cas de notre pays.
Le droit et le devoir d’ingérence internationale.
Le droit d’ingérence est la reconnaissance du droit des États de violer la souveraineté nationale d’un autre État, en cas de violation massive des droits de la personne. C’est exactement le cas de la RDC où des massacres massifs se succèdent à un rythme effréné, depuis 2001, avec la complicité et ou la passivité de nos autorités. Béni, Ituri, Kimpese, Kinshasa, Kasaï etc. À ce jour, les commanditaires de ses différents massacres ne sont pas inquiétés.
Le droit international protège les populations dans leur droit de choisir leur système de référence, leurs dirigeants. Un gouvernement contesté par le peuple et hors mandat, ne peut pas invoquer le principe de non-ingérence à son profit. Incapable d’arrêter les massacres sur son territoire, incapable de protéger les populations civiles, dans ce cas précis, le droit international légitime naturellement, l’intervention des États étrangers pour soutenir une résistance afin de sauver le peuple en danger.
Ceci dit, Alexis Thambwe Mwamba, Lambert MENDE et Marie Ange Mushobekwa n’ont pas raison de croire que les principes de la « souveraineté nationale » et de « Non-ingérence aux affaires intérieures des États » donnent le droit aux dirigeants congolais de massacrer leurs populations en toute impunité. Ils doivent savoir que le droit international protège aussi les populations en dangers surtout si ses exactions sont commises par ceux qui sont censés les protéger.
La justice congolaise instrumentalisée par KABILA ne peut juger en toute indépendance et impartialité les commanditaires des massacres du grand KASAI qui se retrouvent non seulement dans les différentess rébellions mais aussi à la tête de l’État congolais.
Ceux qui aiment le peuple congolais sont tous pour une enquête internationale, seule garantie pour la manifestation de la vérité. Les ennemis de la république et ceux qui sont pour l’impunité veulent confier l’affaire à une justice instrumentalisée et corrompue représentée par le rebelle et assassin Alexis Thambwe Mwamba.
Le devoir d’ingérence désigne l’obligation morale faite aux États de fournir leurs assistances en cas d’urgence humanitaire. Au sens commun, il signifie intervenir, sans y être invité, dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État. Il y a plus d’un million de Congolais qui errent à travers les brousses et forêts du KASAI abandonnés par leurs propres dirigeants. Plusieurs milliers ont traversé les frontières de la RDC et se retrouvent dans les pays voisins notamment en ANGOLA, sans aucune assistance de leur pays d’origine.Le peuple congolais est en danger d’extermination par ceux qui le gouvernent et qui, pour rester au pouvoir à vie, veulent le terroriser au maximum, le traumatiser afin de lui enlever toute envie de contestation. Voilà pourquoi il a besoin d’une assistance mondiale pour le sortir des griffes de ses prédateurs qui ne reculent devant rien.
Le droit international protège les populations dans leur droit de choisir leur système de référence, leurs dirigeants. Un gouvernement contesté par le peuple et hors mandat, ne peut pas invoquer le principe de non-ingérence à son profit. Incapable d’arrêter les massacres sur son territoire, incapable de protéger les populations civiles, dans ce cas précis, le droit international légitime naturellement, l’intervention des États étrangers pour soutenir une résistance afin de sauver le peuple en danger.
Ceci dit, Alexis Thambwe Mwamba, Lambert MENDE et Marie Ange Mushobekwa n’ont pas raison de croire que les principes de la « souveraineté nationale » et de « Non-ingérence aux affaires intérieures des États » donnent le droit aux dirigeants congolais de massacrer leurs populations en toute impunité. Ils doivent savoir que le droit international protège aussi les populations en dangers surtout si ses exactions sont commises par ceux qui sont censés les protéger.
La justice congolaise instrumentalisée par KABILA ne peut juger en toute indépendance et impartialité les commanditaires des massacres du grand KASAI qui se retrouvent non seulement dans les différentess rébellions mais aussi à la tête de l’État congolais.
Ceux qui aiment le peuple congolais sont tous pour une enquête internationale, seule garantie pour la manifestation de la vérité. Les ennemis de la république et ceux qui sont pour l’impunité veulent confier l’affaire à une justice instrumentalisée et corrompue représentée par le rebelle et assassin Alexis Thambwe Mwamba.
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