RDC : Jean-Marc KABUND, le cauchemar de la kabilie. Sera-t-il la prochaine victime de KABILA ?
Séquestration inexpliquée.
Après sa séquestration au siège de l’UDPS par des
éléments de la police nationale, Jean-Marc KABUND vient de recouvrir sa
liberté. Il sort grandi de cette nouvelle épreuve de force avec le pouvoir.
Ayant appris que le siège de son parti était scellé par les éléments de la
police nationale, il a décidé, avec beaucoup de courage de s’y rendre et
surtout d’y pénétrer. Une fois à l’intérieur, avec d’autres cadres de l’UDPS,
la sortie leur a été refusée.
On se souviendra aussi que le 22 avril 2017, son fils a été retrouvé pendu dans des circonstances, mystérieuses et non élucidées à ce jour. On sait qu’il est dans le collimateur du pouvoir en place depuis très longtemps. Son discours est très radical. Il dérange sérieusement la kabilie par ses discours incendiaires et réguliers contre le système.
Il fut nommé Secrétaire Général de l’UDPS au mois
d’aout 2016 en remplacement de Bruno MAVUNGU. Très rapidement, il a imprimé sa
marque et montré son courage et surtout son dynamisme qualité pour laquelle il
a été nommé. Très rapidement, il s’est fait une place dans la grande famille de
l’UDPS.
Parcours exemplaire, future victime de KABILA ?
Âgé de 36 ans, il milite dans l’UDPS depuis de
nombreuses années et a organisé de nombreuses manifestations quand il était président
de la fédération de l’UDPS du Haut-Lomami dans l’Ex-Katanga. Jean-Marc Kabund
s’est retiré des négociations de la Cenco avant la fin des discussions les
qualifiants de "vaste blague". Les faits lui ont donné raison car ces
négociations ont échoué.
Depuis l’échec des négociations de la CENCO, il utilise très régulièrement la permanence de l’UDPS pour galvaniser et enflammer les militants. Très tranché et cassant dans ses positions, il irrite la kabilie.
Au moment où le pouvoir se durcit, dans leur envie
de conserver les manettes du pays par tout le moyen, nous ne serions pas
étonnés qu’il soit neutralisé d’une façon ou d’une autre. Le meurtre de son
fils serait un signe qui ne trompe pas. Sa séquestration, qui vient de se
terminer, envoie le même message.
Jean-Marc KABUND serait-il la prochaine d’être la
prochaine victime de KABILA.
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