RD Congo : Composition du CNSA, la grosse comédie continue. Kabila juge et partie.
La grosse comédie continue.
La comédie continue en RDC
après la signature d’un arrangement particulier trafiqué et non conforme à la
version initiale, après aussi la formation d’un gouvernement qui s’est écarté
des accords de la CENCO. Kabila continue sa fuite en avant et va instituer,
d’ici peu, un CNSA à sa botte.
Le bureau de l’usurpateur vient de demander aux partis politiques de présenter leurs listes de candidats. Comme toujours, le dernier mot reviendra à KABILA qui choisira les 28 membres de CNSA. Cet organe important qui devrait surveiller toutes les opérations pour garantir l’organisation effective des élections fin décembre 2017, vient de perdre sa subsistance. Il sera composé de personnes à la solde du pouvoir.
Le Rassemblement, le vrai,
l’aile LIMETE, n’y fera pas partie. À la place, il y aura le Rassemblement de
KASAVUBU qui a vendu son âme et son corps à KABILA. Le peuple congolais ne doit
rien attendre de ce CNSA version KABILA. Ce conseil, sera la nouvelle caisse de
résonance des idées du pouvoir. La suite est déjà écrit et connu et sera au
désavantage du peuple congolais.
KABILA juge et partie.
Les accords de la CENCO ont été
enterrés depuis la nomination de Bruno TSHIBALA à la primature. Tout ce qui
vient après cette nomination, n’a plus aucun sens : l’arrangement particulier
et le CNSA. Nous ne devons pas en tenir compte. Ils ne représentent plus
l’aspiration du peuple congolais telle que mentionné dans les accords de la
Saint Sylvestre. Nous devons les combattre.
KABILA peut-il avoir suffisamment d'impartialité pour être à la fois juge et partie, pour juger équitablement ses propres fautes ? La réponse est négative. Nul ne peut juger avec équité ses propres fautes. Il ne peut avoir un pouvoir de décision dans une affaire où il a des intérêts personnels.
Kabila ne peut donc pas nommer
les membres du CNSA censés contrôler sa propre bonne foi pour organiser des
élections sans qu’il ne soit lui-même candidat. Il ne pouvait pas, non plus,
nommer les membres du gouvernement de transition qui devait, normalement
organiser son remplacement. L’esprit même des accords de la CENCO a été bafoué
et violé.
Vers la modification de la constitution.
Le théâtre de la kabilie
continu. Elle met en place des institutions à sa solde. Elle va modifier les
règles du fonctionnement du CONSEIL CONSTITUTIONNEL en tenant compte du
scandale et du grand raté de son audience de du 14 septembre 2016 qui a rendu
un arrêt inique et anticonstitutionnel en faveur de la requête sur le report
des élections introduites par la CENI. Pour éviter le renouvèlement de ce
scandale, le Conseil Constitutionnel sera mis au pas.
Le décor pour la fin du théâtre est en train d’être planté. Les marionnettes de la kabilie vont bientôt nous annoncer le report officiel des élections en se basant sur les rapports des institutions qu’elles contrôlent à cent pour cent. C’est la première étape d’un plan machiavélique qui aura comme point d’orgue la modification de la constitution pour permettre à KABILA de rester au pouvoir à vie.
On peut tromper un peuple une
fois, deux fois peut être mais jamais tout le temps et surtout indéfiniment.
Comme en janvier 2015, le peuple congolais reste vigilant. Malgré la traitrise
de ses hommes politiques et le caractère versatile de ses opposants, le peuple
ne se laissera pas faire. Il se battra jusqu’à la dernière goute de son sang
pour que ceux qui nous tuent aujourd’hui, ne restent pas à vie au pouvoir.
Que tous les vrais patriotes
qui ont l’amour de la RDC comme idéal, qui veulent mettre fin aux massacres de
nos populations et qui veulent un changement à la tête de notre pays,
interpellent nos hommes politiques de l’opposition et du pouvoir, pour leur
dire que nous avons assez de leur comédie, que nous avons assez qu’ils nous
prennent comme des moutons et que nous ne nous laisserons plus faire.
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