Les ennemis de la RDC

RDC: 400 000 enfants au KASAI en danger de malnutrition.



RDC: 400 000 enfants au KASAI en danger de malnutrition.
 

400 mille enfants en danger de mort au KASAI.


Près de 400 000 enfants sont confrontés à un risque élevé de malnutrition dans le Grand Kasaï en République démocratique du Congo, a annoncé mardi 24 mai 2016 le Fonds des Nations unies pour l'enfance.

La violence dans cinq provinces de la région du KASAI dégrade les infrastructures de santé qui ne permettent plus de remplir leurs fonctions, a déclaré l’UNICEF dans un communiqué. Ces infrastructures de santé sont actuellement dans un état critique. Plus d'un tiers des centres de santé de la seule province du Kasaï central ont été forcés de fermer en raison des problèmes de sécurité du personnel ou du manque de fournitures médicales.

Les enfants sont également confrontés à un risque accru de malnutrition, les combats dans la région rendant difficile l'agriculture pour les habitants, à déclarer le communiqué.

«Ces enfants sont parmi les plus vulnérables du pays et maintenant ils font face à une crise imminente si l'accès aux services de base n'est pas rétabli rapidement», a déclaré Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Afrique occidentale et centrale. "Sans soins de santé adéquats, sans accès à la nourriture et à l'eau potable, la vie de centaines de milliers d'enfants est menacée".

Depuis le mois d'août de l'année dernière, la région du Kasaï dans le centre du Congo est le théâtre de sanglants combats entre le gouvernement et un groupe armé connu sous le nom de Kamwina Nsapu.

Les deux belligérants ont été condamnés par les Nations unies: les miliciens pour avoir recruté des enfants et attaqué des bâtiments et des fonctionnaires publics; et les forces de sécurité pour avoir prétendument déployé une force disproportionnée et aveugle dans les opérations contre les rebelles de Kamwina Nsapu.

Avant même le conflit, Kasaï était l'une des régions les plus pauvres de la RDC concernant l’indépendance alimentaire.

Le gouvernement de TSHIBALA doit prendre la vraie mesure du drame qui se passe au KASAI concernant près de 400000 enfants. Si rien n’est fait dans l’urgence, des centaines des enfants kasaïens mourront par la malnutrition et le manque de médicaments.

Les notables et les élus des provinces du KASAI, un silence complice et compromettant.


Nous en appelons aux responsables politiques nationales congolaises d’abord et de ceux du Kasaï ensuite, de tout faire pour redonner la vie et l’espoir aux enfants du KASAI, espoir de demain de notre pays.

Nous savons que la crise au KASAI est créée artificiellement par le pouvoir en place pour y installer le chaos afin de ne pas y organiser les élections par conséquent rester au pouvoir indéfiniment. Nous nous étonnons du silence de notables lubas. Ce silence équivaut à une acceptation de l’extermination du peuple luba par le pouvoir en place. Qui ne dit mot consent. À l’instar du député national Clément KANKU, tous les notables balubas sont complices de massacres qui se passent au KASAI depuis aout 2016.

Le Premier ministre Bruno TSHIBALA, l’ex-premier ministre Samy BADIBANGA et Félix TSHISEKEDI, pourquoi restez-vous silencieux sur ce qui se passe actuellement au KASAI ? Pourquoi ne dénoncez-vous pas cela ? Nous sommes en colère de constater que vous dépensez beaucoup plus d’énergie pour obtenir le poste de Premier ministre que de vous indigner sur le sort de vos propres parents, sœurs, frères et enfants qui sont victimes des machinations de KABILA. L’argent du pouvoir vous intéresse beaucoup plus que la vie de vos concitoyens, fussent-ils de votre propre région. Face à la gravité de la situation, nous n’acceptons pas les balbutiements. Elevez vos voix.

Enfin les notables, les élus locaux et nationaux du Grand KASAI ou êtes-vous ? On ne vous entend pas. Les kasaïens vous ont élus pour les défendre d’abord. Pour les protéger ensuite. Depuis aout 2016, ils sont infantilisés, massacrés et affamés avec la grande bénédiction du pouvoir en place et certains des élus locaux que vous êtes. Pourquoi ne dénoncez-vous pas, en des termes dures, claires et sans concessions les responsables de cette abomination ? 400 milles de vos enfants sont en dangers de mort immédiats. Vous vous taisez. Est-ce normal ?


Mata POLELE
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