RD Congo : les réfugiés congolais en Angola en désarroi. Abandonnés par KINSHASA.
Des milliers de déplacés fuyant la guerre
L'agence des Nations unies pour les réfugiés a transféré
dimanche son premier lot d'approvisionnements de secours aux plus de 11 000
personnes sur la frontière nord de l'angola qui fuit les dernières violences en
République démocratique du Congo (RDC). Ils ont fui le Kasaï.
L'ONU a déclaré que plus d'un million de civils ont été déplacés en RDC depuis le début d'un conflit brutal dans la région du Kasaï à au mi-2016, avec environ 25 000 demandeurs d'asile qui se sont retrouvés en Angola.
"Les arrivées ont un besoin urgent d'aide pour
sauver des vies, y compris les aliments, l'eau, les abris et les services
médicaux", a déclaré le représentant de l'Afrique australe de l'ONU,
Sharon Cooper, dans un communiqué.
Un avion de fret transportant des moustiquaires,
des couvertures et des articles sanitaires a volé de Dubaï et a atterri près de
Dundo, à environ 100 km de la frontière Angola-RDC, où le HCR a mis en place
des centres de fortune abritant des réfugiés, a déclaré l'agence.
L’État congolais n’aide pas les siens
L'ONU a déclaré qu'il enverrait plus des articles
de secours en Angola dans les prochains jours. Entre-temps, le gouvernement
congolais reste les bras croisés. Il ne fait quasiment rien pour venir en aide
de ses propres citoyens réfugiés en ANGOLA. Comme d’habitude, et depuis la
prise de pouvoir de Joseph KABILA, en RDC, la vie d’un citoyen congolais ne
vaut rien. Nos concitoyens réfugiés en ANGOLA, sont abandonnés à leurs tristes
sorts, par un gouvernement irresponsable.
Nous avons encore en mémoire l’abandon, dans un stade et dans les rues de KINSHASA, des centaines de congolais refoulés de Brazzaville pendant l’opération « Mbata ya bakola ». Ils étaient livrés à eux-mêmes pendant plusieurs mois. Certains continuent à errer jusqu’à maintenant à travers les rues de KINSHASA, trois ans après. Où se cache l’État congolais ?
L'insurrection de Kamuina Nsapu qui a éclaté dans
la province du Kasaï-Central de la RDC en août dernier est devenue la menace la
plus grave pour la règle de 16 ans du président Joseph Kabila. Cette
insurrection se nourrit de la décision de Kabila de rester au pouvoir après la
fin de son mandat en décembre 2016.
Une équipe d'enquêteurs de l'ONU a déclaré au mois
d’avril 2017 qu'il avait découvert 40 fosses communes en RDC et avait
comptabilisé plus de 400 meurtres au Kasaï.
Mata POLELE
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