RD Congo : Kabila, la récompense par la quantité du sang versé et du mal fait au Congolais.

RD Congo : Kabila ou la récompense du sang versé et du mal fait au Congolais.

Dans notre édito de ce jour, nous vous présentons une analyse sur une constante de KABILA, un des invariants de son règne depuis son accession au pouvoir suprême : la récompense par la quantité du sang versé et du mal fait au Congolais. Plus vous versez le sang de congolais, plus KABILA vous récompense.

Avec KABILA, beaucoup de Congolais et d’étrangers ont accédé au pouvoir et à l’argent en versant le sang des Congolais. Plus ils versaient le sang de congolais, plus ils étaient promus par KABILA. Dans la kabilie l’élévation dans l’échelle du pouvoir est directement proportionnelle au mal que vous infligez au peuple congolais.

Certains esprits cartésiens peuvent ne pas nous comprendre, et nous insulter de tous les noms d’oiseaux comme ils en ont l’habitude. Mais les faits sont têtus et ne souffrent d’aucune ambiguïté. Voici quelques exemples.

Cas Ruberwa.

Azarias RUBERWA est un homme politique tutsi rwandais qui se dit congolais. C’est l’homme qui a développé et théorisé la notion de Tutsi congolais. Il a créé de groupes rebelles notamment le RCD pour verser le sang congolais en revendiquant la notion de « tushi-congolais ». Il a soutenu le M23 qui a versé de tonne de sang congolais.

Au sortir de la guerre qu’il a menée contre le peuple congolais, KABILA l’a gratifié de « vice-président de la république ». Grâce au sang congolais qu’il a versé et son soutien aux différentes rébellions du pays, il est régulièrement nommé ministre par KABILA. Il est actuellement gratifié du ministère de la décentralisation et Réformes institutionnelles pour mieux préparer la balkanisation de notre pays.

Cas Clément KANKU.

Clément KANKU, si les révélations de The New-York Times sont vraies, a été nommé ministre tout juste après avoir organisé la violence, au service de KABILA, dans sa propre province natale. Il a incité de groupes de jeunes à tuer et à bruler des villages entiers dans sa région d’origine pour les intérêts de KINSHASA. Il a fallu que le député Clément KANKU fasse tuer des innocents congolais, pour qu’il soit récompensé du ministère du développement.

Cas de Kyungu Mutanga, alias Gédéon.

Gédéon a répandu la terreur, la désolation et les pleurs au KATANGA. Non seulement il a assassinat des centaines de Congolais mais il les a coupés en morceaux et quelques-uns ont été mangés. Le chef de guerre katangais avait été condamné à mort en mars 2009 pour terrorismes, crimes contre l'humanité, crimes de guerre et mouvement insurrectionnel. Il avait réussi à s'évader.

Le 11 octobre 2016, il s'est rendu aux autorités congolaises, habillé avec un tee-shirt avec l’effigie de KABILA. Il a reçu un accueil digne d’un chef d'État avec les honneurs et en présence de Jean-Claude Kazembe, le gouverneur du Haut Katanga. Au nom du chef de l’État, le gouverneur avait assuré au chef milicien et à ses hommes la protection de l’État. Aujourd’hui, le criminel Gédéon, est nourri, blanchi, parfumé gratuitement par l’État congolais grâce aux multiples crimes qu’il a commis au Katanga.

Cas du général AMISI KUMBA alias « Tango fort ».

Le général Amisi Kumba s’est distingué dans la répression de manifestations politiques. Il est responsable des centaines de morts notamment à Kinshasa en janvier 2015 quand les Kinois se sont levés pour faire échec à la modification de la loi électorale. Il a réprimé par le sang et sans états d’âme toutes les manifestations après cette date. Il est aussi responsable des massacres des militants de BUNDU DIA KONGO à KIMPESE et SONGOLOLO en janvier-février 2017.

Les ONG Lotus, Human Rights Watch (HRW) et un rapport de l’ONU ont cité le général Gabriel Amisi Tango Four, à l’époque où il était membre du RCD Goma, comme étant responsable de la répression brutale de la mutinerie du 14 mai 2002 à Kisangani et des meurtres, viols et pillages des populations civiles dans la même ville. Ils l’accusent non seulement d’avoir dirigé ces crimes mais aussi d’y avoir participé personnellement.

Tango fort, malgré tous les crimes qu’il a commis contre la RDC, jouit de la confiance totale de KABILA. Comme prime pour tout le mal qu’il a fait au peuple congolais, il est le numéro un de la première zone de défense de la RDC qui couvre les provinces du Bandundu, du Bas-Congo, de l’Équateur et de Kinshasa.

Cas de Lambert Mende Omalanga.

Beaucoup de Congolais ignore que le tonitruant Mende fut aussi un rebelle. Il a pris les armes contre la RDC. Il a versé le sang des Congolais. Il fut membre influent et cadre du Rassemblement Congolais pour la démocratie (RCD), de 1998 à 2007. C’est une rébellion pro-rwandaise qui a commis les crimes les plus graves en RD Congo.

Pour l’encourager de ses crimes et le pousser à verser encore et plus du sang congolais, il est nommé, presque à vie, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement et de KABILA.

Cas de cadres de différentes rébellions de M23 au MAI MAI en passant par le RCD.

Tous les responsables des différentes rébellions en RD Congo, finissent par devenir ministre de KABILA ou PDG d’une grande société de l’état avant qu’ils ne déposent les armes. Les responsables rebelles portant l’uniforme militaire atterrissent dans notre armée en qualité de général, colonel ou commandant même s’ils n’avaient aucune formation militaire. C’est la gratification qu’ils obtiennent de KABILA, après avoir versé le sang congolais.

Notre armée est infectée de rebelles dont beaucoup reçoivent leurs ordres des pays étrangers.

Les cas que je viens de citer ne sont pas exhaustifs. Y en a d’autres. Des centaines. Dans l’administration publique, le gouvernement, l’armée, les sociétés étatiques et à tous les niveaux nous retrouvons les gens qui, à un moment de leur vie, ont versé le sang de nos compatriotes, que KABILA dans sa haine de Congolais, a récompensé.

La récompense des assassins, de ceux qui versent le sang congolais est une constante du règne de KABILA. Cette façon de couronner constamment et toujours ceux qui nous tuent, nous amène à nous interroger sur le degré d’amour de KABILA au peuple congolais.

Mata POLELE