RD Congo : Viol de nos enfants mineurs, de nos sœurs et de nos mères à l’Est, même la MONUSCO dans la danse.
Viols et abus sexuels, même la MONUSCO dans la danse
Lors d’un point de presse à
KINSHASA, la MONUSCO vient de reconnaitre par la bouche d’un de ses
responsables, Adama Ndao, cinq cas de viols et d'abus sexuels depuis le mois de janvier 2017.
Un des viols concerne un
militaire de la MONUSCO qui a fait un enfant avec une fille mineure. La jeune
fille est prise en charge par l’UNICEF, le Fonds des Nations unies pour
l'enfance.
Deux cas de viols concernent
deux fonctionnaires de la MONUSCO dont les nationalités n’ont pas été révélées.
Les deux victimes du viol sont prises en charge par UNFPA, le Fonds des Nations
unies pour la population.
Deux militaires sud-africains,
ont aussi violé nos filles, une à GOMA et l’autre à MYSAFI a confirmé à la
presse le porte-parole de la MONUSCO, Charles Bambara. Depuis le 17 avril, une
mission d’enquête sud-africaine est en RDC pour élucider ces deux derniers cas
de viol qui concernent leurs soldats.
Toutes les personnes
concernées par ces cas de viols présumés sont suspendues de leurs fonctions et
seront rapatriées dans leurs pays d’origine dès la fin des investigations. La
MONUSCO promet une transparence totale dans le traitement de ces affaires
d’abus sexuel et de viols.
Plusieurs autres cas de viols
et d’abus sexuels concernant des militaires du Sénégal, de l'Uruguay et de
l'Afrique du Sud sont en cours d’évaluation et feront l’objet d’une
communication dès que tous les éléments seront réunis.
Mata POLELE
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