16 morts dans les affrontements entre les FARDC et les Maï Maï dans le village de Kipese à Lubero selon les autorités.
Une guerre civile sans fin.
Au moins 16 membres de Maï Maï ont été tués dans
les affrontements avec les FARDC dans la province du Kivu au nord de la
République démocratique du Congo, a annoncé lundi une source militaire. Cette
source n’a pas précisé combien des soldats loyalistes ont succombé.
Le porte-parole de l'armée, Jules Tshikudi, a déclaré à l'AFP que des soldats congolais ont tué sept membres de Maï Maï le dimanche et cinq autres le lundi. "La situation est actuellement sous contrôle", a déclaré Tshikudi. La violence a eu lieu dans le village de Kipese à Lubero, dans la région orientale des Grands Lacs près de la frontière avec l'Ouganda.
Le comté est à environ 270 kilomètres au nord de
Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, où les combats entre les milices
et l'armée congolaise se sont intensifiés depuis le début de l'année. Les
Mai-Mai ont d'abord émergé comme groupes d'autodéfense communautaires formés
sur une base essentiellement ethnique.
Présences inutiles de la MONUSCO et des FARDC qui accompagnent l’émiettement du pays.
Au cours de la Seconde Guerre du Congo
(1998-2003), les Mai-Mai ont été armés par les autorités de Kinshasa pour aider
à combattre l'invasion des Ougandais et des Rwandais, que les communautés du
Nord-Kivu considèrent, avec raison, comme des étrangers.
Riche en minéraux précieux, l'est de la RDC est
instable depuis 20 ans malgré la présence de près de 16 000 soldats de la
MONUSCO. Plusieurs douzaines de groupes armés locaux et étrangers ont proliféré
dans la région et sont accusées de violations graves des droits contre des
civils, tels que le viol, les meurtres et les enlèvements.
La MONUSCO et les FARDC assistent, les bras croisés, à l’émiettement de la RDC depuis près de 20 ans.
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