Les ennemis de la RDC

L'Opposition Congolaise appelle à l’unité pour forcer Joseph Kabila à quitter le pouvoir.

L'Opposition Congolaise appelle à l’unité pour forcer Joseph Kabila à quitter le pouvoir.


Le principal dirigeant de l'opposition de la République démocratique du Congo a déclaré que les partis devraient s'unir pour forcer le président Joseph Kabila à partir alors que les accords de la CENCO qui fixaient les élections au plus tard au mois de décembre 2017 sont piétinés.
Joseph Kabila est le seul obstacle à l'organisation des élections dans notre pays, a affirmé Félix Tshisekedi, chef de la coalition du Rassemblement, à des journalistes mardi dans la capitale, Kinshasa. "Je lance un appel à toutes les parties anti-Kabila pour se mobiliser afin d’obtenir son départ".

Kabila était censé décrocher à la fin de son deuxième mandat en tant que président en décembre 2016, mais les élections pour son remplacement sont toujours repoussées à une date inconnue, suscitant des protestations. En vertu d'un accord politique conclu le 31 décembre 2016, les partis d'opposition ont accepté qu'il puisse rester en fonction si le vote, pour son remplacement, avait eu lieu cette année.
Les efforts déployés pour mettre en œuvre cet accord sont en permanence sabotée par Joseph KABILA et ses partisans. Les partis d'opposition accusent Kabila de retarder délibérément les élections pour se maintenir au pouvoir.

Félix Tshisekedi a été nommé chef de la plus grande coalition d'opposition du pays en mars, succédant à son père, le politicien vétéran Étienne, décédé le mois précédent. Félix Tshisekedi est retourné à Kinshasa dimanche après avoir passé plusieurs semaines en Europe. Le Rassemblement a exhorté les partisans à accueillir Tshisekedi, mais des forces de sécurité ont été déployées massivement pour les empêcher d'atteindre le principal aéroport de la ville, en utilisant des gaz lacrymogènes et des balles réelles pour disperser la foule.

Kabila dirige la RDC, le plus grand producteur de cuivre, de cobalt et d'étain en Afrique depuis 2001. La nation Congolaise n'a jamais connu un transfert pacifique de pouvoir.

Alors que le gouvernement a déclaré le 23 août que la commission électorale avait enregistré 95 % des électeurs éligibles, le président sud-africain Jacob Zuma, dans ses déclarations de clôture du sommet de la Communauté de développement de l'Afrique australe, trois jours seulement après, a affirmé qu’il ne serait peut-être pas possible de tenir des élections en décembre 2017 en RDC. Comprenne qui pourra.


Mata POLELE



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