Le piège se referme sur OLENGAKOY qui, sans pouvoir réel et sans base réelle, est mis à l’écart du CNSA.
Olengankhoy pris dans le piège de Joseph KABILA.
La stratégie d’instrumentalisation du CNSA est en cours et se passe sous
le nez et à la barbe de l’opposition qui assiste impuissant aux manœuvres de
Joseph KABILA. Olengankhoy qui voulait se venger de ses anciens amis de LIMETE
est aujourd’hui un homme seul. Il est vomi de l’opposition. Ses nouveaux amis
de la majorité n’ont pas confiance en lui et commencent à le mettre à l’écart,
petit à petit, mais sûrement, bien qu’il soit toujours Président du CNSA.
Olengankhoy n’a aucun pouvoir sur le CNSA. Il est minoritaire et ne bénéficie d’aucun soutien. Ni de la majorité. Ni de l’opposition. Il ne sait plus à quel saint se vouer. En privé, il commence à regretter son acte de trahison du Rassemblement. Il commence à répéter qu’il aurait dû trouver un compromis avec ses anciens amis. Il vient de comprendre, en retard, qu’il était dribblé par Joseph KABILA et qu’en réalité le vrai patron du CNSA, c’est le Professeur Adolphe LUMANU. Ce dernier a le soutien de Joseph KABILA.
Comment
comprendre que la première tripartite CENI, gouvernement et CNSA se soit déroulée
à Kananga, le week-end passée, sans la présence d'Olengakoy qui devait la
présider ? C’est une indication claire et précise sur le futur fonctionnement
du CNSA. Olengankoy, par la force des choses, ne sera qu’une étiquette à la tête
du CNSA pour montrer à la face du monde que cette instance est pilotée par un
opposant comme l’exigent les accords du 31 décembre 2016. Dans la pratique, le
Professeur Adolphe LUMANU, qui a toutes les manettes, va le présider pour valider le
report des élections.
Avec son rang de ministre et tous les avantages qui vont avec, Olengankoy a eu, pour lui et sa famille biologique, les millions de dollars qu’il a toujours cherchés. Les élections qu’il réclamait, à cor et à cri, quand il était dans l’opposition, il va donc contribuer par sa cupidité, qu’elles n’aient plus lieu avant le référendum constitutionnel qui va permettre à l’imposteur Joseph KABILA de se représenter pour un troisième mandat.
Celui qui se dit fils d’Étienne
TSHISEKEDI est en train de le tuer une deuxième fois avant même son premier enterrement.
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