Les ennemis de la RDC

RDC : Enfin, le rapatriement du corps d’Étienne TSHISEKEDI à KINSHASA fixé pour début septembre, selon sa famille.

RDC : Enfin, le rapatriement du corps d’Étienne TSHISEKEDI à KINSHASA fixé pour début septembre, selon sa famille.
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Étienne Tshisekedi, décédé le 1er février 2017, était un rival politique clé de Joseph Kabila.


Un accord a été conclu avec le gouvernement pour le rapatriement du corps de l'ancien chef de l'opposition congolaise Étienne Tshisekedi, décédé à l'âge de 84 ans en Belgique en février, a déclaré à l'AFP sa famille et son parti politique.
Le long retard dans le retour des restes de Tshisekedi était dû aux craintes qu'il puisse avoir des manifestations massives alors que la République démocratique du Congo est plongée dans une crise politique majeure créé par Joseph Kabila qui détient le pouvoir au-delà de son second mandat.

Avant sa mort, Tshisekedi avait dirigé la coalition d'opposition qui a négocié un accord de transition qui a permis à Kabila de rester au pouvoir jusqu'aux élections présidentielles à la fin de 2017.

Cependant, le chef de la commission électorale, Corneille NANGAA, a déclaré que ce ne sera pas possible. L'opposition a crié au scandale, ce qui a entraîné des tensions avec le gouvernement Kabila.
Mais apparemment, le gouvernement a accepté "d'honorer le souvenir de l'illustre défunt" sans perturber "l'organisation harmonieuse des funérailles", selon une déclaration conjointe de la famille de Tshisekedi et de son parti envoyé à l'AFP.

Selon un document signé le 6 juin 2017, les plans exigent qu'un avion spécial soit envoyé à Bruxelles pour ramener le corps de Tshisekedi à Kinshasa, où il sera exposé au Palais du Peuple afin que les Congolais puissent lui rendre un dernier hommage.

Il sera enterré à N'sele, à environ 80 kilomètres de Kinshasa.


Le rapatriement pourrait avoir lieu au début du mois de septembre, a déclaré un porte-parole de la famille.
"L'État congolais couvrira toutes les dépenses liées à l'organisation des funérailles", a déclaré le communiqué.

L'AFP n'a pas pu rejoindre les représentants du gouvernement qui ont signé le document détaillant les plans funéraires pour avoir leurs commentaires sur le sujet car en RDC même les documents officiels signés, les paroles données, ne sont jamais respectés.


Mata POLELE



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