Les ennemis de la RDC

Le ministre du Commerce Jean Lucien Busa préfère les produits les plus chers vendus par les prédateurs de l’économie Congolaise aux produits les moins chers venants de l’ANGOLA.



Le ministre du Commerce Jean Lucien Busa préfère les produits les plus chers vendus par les prédateurs de l’économie Congolaise aux produits les moins chers venants de l’ANGOLA.
 

Une décision contraire aux intérêts du peuple Congolais.


Les autorités de notre pays ont interdit les importations de plusieurs produits de consommation populaires à l'ouest de la République démocratique du Congo pendant six mois pour, soi-disant, lutter contre la contrebande, a déclaré le ministre du Commerce, Jean Lucien Busa le lundi 28 août 2 017.

"Nous avons décidé de la restriction temporaire des importations dans la partie occidentale du pays pendant six mois de ciment gris, de sucre, de bière et de boissons gazeuses afin de mettre fin à la fraude et à la contrebande", a déclaré M. Busa à l'AFP.

La mesure visait également à « protéger l'industrie locale dans une période de croissance cruciale qui risque d'être compromise par ceux qui pratiquent des prix inférieurs aux coûts de production », a déclaré le ministre, soulignant qu'il n'avait pas « tourné vers le protectionnisme ».

Au sud-ouest de l'énorme nation au cœur de l'Afrique, à la frontière avec l'Angola, un marché prospère attire de nombreux petits commerçants qui achètent leur stock à des prix très bas. Ces personnes "qui ne paient ni droits de douane ni taxes" représentent une menace pour l'économie nationale, a déclaré le ministre du Commerce.

Une entreprise de brasserie congolaise a été obligée de "fermer deux de ses usines dans les provinces d'Équateur (au nord-ouest) et Kongo Central (à la frontière sud avec l'Angola)", a déclaré M. Busa.

Malgré l'interdiction partielle, la RDC très riche en minerais reste « ouverte au commerce international », a ajouté le ministre. Busa a déclaré qu'il « interdit également les exportations d'écorce de cinchona (notamment utilisé pour la quinine) afin de donner la priorité « à la transformation » à l'industrie pharmaceutique congolaise.

Busa n'a pas spécifié dans quelles régions du pays l'interdiction d'importation s'applique, mais la capitale Kinshasa est située dans la partie occidentale du pays.

Jean Lucien Busa protège les intérêts commerciaux du clan KABILA et des prédateurs de l’économie Congolaise.


La décision du ministre du commerce paraît étrange et est contraire aux intérêts des Congolais. Les produits qui viennent de l’ANGOLA coûtent beaucoup moins cher que les mêmes produits made in RDC produits par des sociétés Congolaises contrôlées par le clan KABILA et autres libanais, chinois, indiens qui utilisent les Congolais comme des vaches à lait. Cette mesure contre nature tend à protéger les intérêts privés du clan KABILA et autres industriels véreux qui pullulent en RDC.

À l’heure de la mondialisation, les industriels Congolais qui ne payent presque pas de taxes et dont les employés ont des salaires parmi les plus bas du monde doivent aligner leurs prix à ceux des autres nations pour être compétitifs. Ils veulent avoir des bénéfices exorbitants sur le dos de Congolais.

Dire que les petits commerçants qui survivent grâce à leurs petits commerces en achetant des produits de l’ANGOLA pour les revendre à bas prix à travers tout le pays ne payent pas de taxes est une contre-vérité. Ils sont noyés par diverses taxes et s’en plaignent mêmes. Ceux qui ne payent pas de taxes et qui vivent au-dessus de nos lois, c’est le clan KABILA, les généraux affairistes et commerçant, qui contrôlent la totalité de l’économie et du commerce en RDC.

Monsieur le Ministre Jean Lucien Busa, votre décision est injuste et ne tiens pas compte de la situation des Congolais qui sont de plus en plus pauvres et veulent des produits moins chers même s’ils viennent de l’étranger. Les Congolais ne sont pas des citrons à presser financièrement par des producteurs malhonnêtes de la RDC. En votre qualité de Ministre vous devriez plutôt protéger les intérêts des pauvres Congolais, en favorisant les produits les moins chers possible que de protéger les intérêts des prédateurs de notre économie.

Mata POLELE

 

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