RDC : Nomination de Joseph Olengakoy à la tête du CNSA, une vaste escroquerie politique.

Comme d’habitude, la classe politique congolaise est divisée concernant la nomination de Joseph Olengakoy à la présidence du Conseil national de suivi des accords du 31 décembre 2016 (CNSA).

Felix TSHISEKEDI, Président du Rassemblement, la principale coalition de l'opposition, a qualifié la désignation de M. Olengakoy " descroquerie politique " tendant à " tromper l'opinion en faisant croire à l’application de l'accord du 31 décembre ".

Vital Kamerhe, pourtant désigné au poste de deuxième vice-président du CNSA, a décliné cette offre. Il estime que cette désignation du président de FONUS, viole l'accord de la Saint Sylvestre, dont le CNSA est chargé de veiller à la bonne application. Lui espérait, la tête du CNSA. Comme il ne l’a pas eu, il rentre, une énième fois, dans l’opposition pour amuser la galerie. Il surfe, entre l’opposition et la majorité, mais personne n’en veut vraiment.

Le parti de Jean Pierre BEMBA, le MLC (Union pour la nation congolaise et le Mouvement pour la libération du Congo), a aussi rejeté cette nomination. Madame Ève BAZAIBA, n’a jamais caché son ambition de prendre la tête du CNSA. Aucun autre poste ne pouvait la satisfaire, lui qui a toujours refusé de faire partie d’un gouvernement KABILA.

L’Église Catholique aussi, dénonce la nomination d’Olengakoy à la tête du CNSA, qui pour elle, viole les accords de la CENCO.

Les prélats catholiques considèrent que la désignation de Joseph Olengakoy viole, à la fois, l'esprit et la lettre de l'accord de la Saint Sylvestre.

Seule la mouvance présidentielle de Joseph Kabila et les autres parties « wumelacrates » et de ventripotents greffés au pouvoir se réjouissent de la désignation M. Olengakoy.

Cet accord prévoit notamment la tenue d'élections présidentielles d'ici décembre 2017. Mais la Commission électorale a d'ores et déjà annoncé que les scrutins devront à nouveau être reportés. Ce que va certainement valider le vendu OLENGAKOY puisqu’il n’a que l’appui de la majorité.