Les ennemis de la RDC

RD CONGO : Le phénomène « Combattants », sa naissance et son évolution.

RD CONGO : Le phénomène « Combattants », sa naissance et son évolution.

Des organisations sans vraies hiérarchies horizontales.


Depuis les années 2000 2 001 sont apparus dans les principales capitales occidentales des activistes Congolais appelés Combattants. Ils se considèrent comme des patriotes résistants congolais, RD Congo s’entend. Ils boycottent depuis les concerts des principaux artistes musiciens congolais accusés de connivence avec le pouvoir en place à Kinshasa. Mais la principale cible de ses combattants est les hommes politiques congolais qui sont considérés comme incapables à sortir la RDC du chaos dans lequel elle se trouve depuis l’arrivée de Joseph KABILA au pouvoir.

Le premier groupe de combattant a vu le jour à Londres pour finalement gagner l’Occident tout entier et une partie de l’Afrique notamment en Afrique du Sud et dans les pays du Maghreb. On retrouve les combattants aussi en Asie notamment au Japon. Les faits d’armes le plus connu des combattants restent les agressions de She OKITUNDU à Londres le 11 octobre 2006, de KENGO WA DONDO, à Paris gare du Nord le 31 décembre 2011, de KANYAMA à la gare du Nord 10 juin 2011 etc.
Plusieurs figures ont émergé dans les combats depuis sa naissance jusqu’à ce jour et nous pouvons citer sans pour autant être exhaustif car la liste est trop longue : Martin Sali, Odon Mbo, Boketshu 1er, Youyou Mutu Mosi, Rex KAZADI, Commandant Eso, Babin Masombo, Serge Welo, Babin Balukuna, Nicole Mutolo, Patrick Mbeko, Kambale Musavuli, Jeannot Kabuya, Albert Mukendi etc. Parmi les gens cités, certains ont déjà retourné leur veste et ont mordu à l’hameçon de Kinshasa.

Nos aînés tels qu’Honoré NGBANDA et le pouvoir en place en RDC, ont réussi à casser l’unité du début des combattants résistants en des groupes plus ou moins ethniques mais qui conservent les mêmes objectifs tout en prenant des chemins séparés pour les atteindre. Cela ne veut pas dire que nous nions l’apport du grand patriote Honoré NGBANDA dans le combat mais son attitude extrémiste qui consiste à penser qu’il a, tout seul, le monopole de la vérité, et de mettre pouvoir et opposition dans le même sac, a beaucoup fait du mal au combat et aux combattants dans leur ensemble.

Les Combattants de la diaspora se divisent en une multitude de groupuscules sans véritable hiérarchie. Ce manque de hiérarchie horizontale fait en réalité sa force et surtout limite les éventuelles tentatives de corruption de la part de nos autorités qui sont des experts en achat de conscience par l’argent. Il est quasi impossible de neutraliser les combattants par la corruption puisqu’ils n’ont ni chef ni structure connue de commandement.

Objectif du combat et des combattants.


L’objectif principal des combattants reste le départ de Joseph KABILA du pouvoir et de ses partisans tutsis rwandais qui phagocytent toutes les institutions congolaises, de l’armée à la haute administration de l’État, en passant par des sociétés du portefeuille de l’État. On les retrouve aussi dans la magistrature judiciaire.

Les résistants combattants ont les mêmes revendications que les pères de notre indépendance nationale. Ils veulent que le peuple congolais puisse vivre en paix, qu'ils puissent avoir le minimum vital pour mieux vivre au quotidien. Ce n’est pas un luxe que d’exiger cela.
Certaines mauvaises langues les qualifient des voyous, des méchants, des violents. « Quoique nous utilisions la violence parfois, elle est légitime car c’est de l’autodéfense, nous n’avons aucune envie de faire du mal, nous ne sommes pas dans une logique barbare » disent-ils. Mais nous sommes en légitime défense parce que nous sommes attaqués, nous n'allons pas nous laisser faire indéfiniment. Notre objectif est d’atteindre le bien-être collectif des Congolais, et le bonheur individuel de chaque Congolais sans exception.

Le mouvement des patriotes résistants congolais dans la diaspora est synonyme de ras-le-bol de tout un peuple face à la barbarie et à l'oppression subie aujourd'hui en république démocratique du Congo où je vous rappelle il y a un génocide permanent depuis 2001, des viols, de guerre sans fin qui a fait plus de huit millions de victimes. En plus, la RDC subit une guerre d'occupation par des pays comme le Burundi, l'Ouganda et le Rwanda qui contrôlent une bonne partie de ses ressources minières.

C'est pour mettre fin à cette situation d’asservissement du peuple congolais que ce mouvement a vu le jour au sein de la diaspora. La violence supposée des combattants ne peut pas être comparée à mon avis à la violence d'un gouvernement qui laisse massacrer et qui massacre aussi lui-même, des millions de ses propres concitoyens. La violence de combattant est tout simplement la manifestation d'une frustration d'une frange de la population qui réagit justement à la barbarie et à l'oppression de Joseph KABILA. C’est donc de l’autodéfense pour ne pas disparaître comme des victimes consentantes.

Grâce aux Combattants de la diaspora sont nés aujourd’hui la LUCHA, le FILIMBI et la Jeunesse de l’UDPS.


Grâce à l’action des combattants de la diaspora, aujourd'hui nous avons vu des groupes de résistance patriotique émergée en RDC, malgré la répression féroce de l’ANR. Nous saluons le travail de LUCHA et de FILIMBI. Ils contribuent efficacement à l’éveil de la jeunesse congolaise contre l’oppression et la barbarie kabiliste. Je salue aussi, le travail de la jeunesse de l’UDPS, qui paye un lourd tribut pour la démocratie dans notre pays. La prise de conscience du peuple congolais du paradoxe entre la richesse du pays et son extrême pauvreté est la plus grande victoire des combattants de la diaspora et aussi de la RDC.
Il faut savoir aussi que la majorité du peuple congolais aujourd'hui est sous informer. Elle n'a pas accès à Internet et au média classique. Elle est conditionnée à dessein par la musique qui la met dans un état des distractions perpétuelles, les bars à profusion qui les privent de mieux réfléchir, les églises qui les maintiennent dans un état irréel de soumission et d’acceptation de leur malheureuse situation. Tout est fait, pour que les Congolais acceptent sa pauvreté comme une fatalité, voire une bénédiction. Heureux le peuple qui chante, qui danse et qui meurt de faim.

Les Combattants disent non à Joseph KABILA et à sa génération des kuluna politiques qui bradent les richesses du pays et participent au pillage de ses ressources. Ils les combattront jusqu'à ce qu'ils soient vaincus, tous sans aucune exception. On ne devrait pas encourager la violence, mais elle est justifiée dans ce cas précis et est malheureusement, l'unique langage qui reste face aux voleurs et criminels du peuple congolais qui utilisent les balles réelles pour le faire taire.


Mata POLELE



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