RD Congo : Bruno TSHIBALA et son gouvernement abandonnent, sans aide, des dizaines de milliers des Congolais dans les forêts du KASAI.
Les femmes et les enfants congolais arrivent à un point frontalier à
Chissanda, à Lunda Norte, en Angola, après avoir fui les attaques de la milice
dans la province du Kasaï, en République démocratique du Congo.
Le déplacement des populations du KASAI continue.
L'agence des Nations unies pour les réfugiés a alerté la communauté
humanitaire de la violence et de la poursuite du déplacement de civils en
République démocratique du Congo (RDC) de la région du Kasaï, où le nombre
estimé de personnes déplacées dépasse maintenant 1,3 million.
« L'assistance et la protection offertes aux personnes déplacées à l'intérieur du pays constituent un énorme défi, compte tenu de la taille de la zone touchée, la région du Kasaï a, à peu près, la taille de l'Allemagne. Mais elle a des conditions routières difficiles et manque de sécurité », a déclaré William Spindler, porte-parole de l'Office du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), lors d’une conférence de presse à Genève.
Le conflit dans la région du Kasaï, qui a commencé au mois d’août 2 016
entre un chef traditionnel local - Kamuina Nsapu - et les autorités de l'État,
continue de se développer, d'autres groupes armés surgissent et commettent de
graves atteintes aux droits de l'homme contre des civils.
Certaines sources crédibles pensent que ces groupes armés sont
instrumentalisés par le pouvoir en place pour créer le chaos et servir de
prétextes aux autorités pour ne pas organiser les élections cette année.
M. Spindler a noté que lors des récentes missions dans deux provinces
limitrophes de la principale région du conflit, Kwilu et Lualaba, l'équipe du
HCR a rencontré de nouveaux arrivants extrêmement vulnérables.
Risque d’abus sexuels, plusieurs enfants et femmes ont fui seuls.
"Beaucoup ont déclaré qu'ils ont passé des semaines à fuir dans la
forêt dense sans nourriture, en buvant de l'eau, sans médicament ou des
vêtements et ont vu des gens mourir sur le chemin, y compris les femmes et les
enfants", a-t-il déclaré.
Il a prévenu que le risque d'abus et d’exploitations sexuelles rend la situation particulièrement inquiétante, car beaucoup d'enfants et de femmes ont fui par eux-mêmes et certains mineurs non accompagnés ne disposent pas d'un foyer d'accueil approprié.
La majorité des personnes déplacées sont accueillies par les
communautés d'accueil, malgré les ressources limitées. L’État congolais est
inexistant.
Le HCR renforce sa réponse sur le terrain, en étroite collaboration
avec les organisations partenaires nationales pour distribuer plus de 267 000
repas chauds quotidiennement dans cinq provinces touchées par le déplacement, à
savoir Kasaï, Kasaï Central, Kwango, Kwilu et Lualaba.
Une première distribution d'articles ménagers essentiels à quelque 20
000 personnes vulnérables dans la province de Lualaba commencera également dans
les prochains jours, a déclaré M. Spindler.
Le silence coupable de Bruno TSHIBALA et de son gouvernement.
Pendant que les humanitaires s’activent pour venir en aide aux kasaïns,
Bruno TSHIBALA et son gouvernement sont resté aphones sur le drame du KASAI et
ne font absolument rien. C’est comme si le drame kasaïn n’existe pas pour eux.
L'inaction de Bruno TSHIBALA montre que l’homme politique congolais n’est qu’un clown qui joue dans une pièce de théâtre macabre. Quand il est dans l’opposition, il parle du peuple qui souffre et qu’il faut aider dans sa misère. Il martèle dans tous les médias et réseaux sociaux qu’il y a de l’argent dans les caisses de l’État et qu’il faut s’en servir pour soulager la misère de la population congolaise.
Une fois arrivé au pouvoir, notre clown change de tableau. Il oublie
très vite le peuple qu’il défendait quand il était dans l’opposition. Il oublie
la misère du peuple. L’argent, qu’il disait se trouvait dans la caisse de
l’État pour aider le peuple, disparaît miraculeusement. Il ne parle plus du
peuple, devient amnésique à sa souffrance. Il n’y a plus d’argent dans les
caisses de l’État, sauf pour construire ses châteaux aux quatre coins du monde
et remplir ses comptes en banque dans les paradis fiscaux. C’est le cas de
Bruno TSHIBALA.
Nous ne voyons pas comment Bruno TSHIBALA va gagner son pari du social
s’il n’arrive même pas de venir en aide de ses frères et sœurs qui errent,
comme des zombies, dans les forêts du KASAI et qui n’ont rien pour manger. Le
social ne se décrète pas par des discours pompeux à travers les médias, mais il
se prouve sur le terrain en venant en aide à nos concitoyens les plus
vulnérables, notamment nos frères, sœurs et enfants du KASAI, qui en ce moment,
passe de moments difficiles pour survivre.
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