L’immense richesse de Joseph KABILA dont les sources sont en RDC l’empêche de quitter le pouvoir.

Vaste réseau commercial en RDC du clan KABILA qui explique pourquoi il ne peut pas et ne veut pas quitter le pouvoir.

Tout le rapport sur la richesse du président peut aider à expliquer pourquoi Joseph Kabila, qui devait quitter la présidence l'année dernière, soutient que la RDC ne peut se permettre de tenir des élections.

Joseph Kabila était censé décrocher l'année dernière après 16 ans en tant que président de la RDC, mais a refusé d'y aller.

Le président qui s'accroche actuellement au pouvoir en République démocratique du Congo et sa famille ont un vaste réseau d'entreprises dans presque tous les secteurs de l'économie du pays qui, selon les estimations, ont généré des revenus de centaines de millions de dollars depuis 2003 selon Bloomberg.

Joseph Kabila devait décrocher l'année dernière après 16 ans en tant que président, mais a refusé d'aller, arguant que son pays ne peut se permettre de tenir des élections.

L’immense richesse de Joseph KABILA, selon un rapport publié jeudi par un groupe de recherche à l'Université de New York, pourrait aider à expliquer pourquoi il s’accroche au pouvoir. Selon les sondages, il gagnerait seulement 7,8 % des voix s'il organise des élections libres et transparentes. Quitter le pouvoir pour Joseph KABILA, c’est perdre les milliards de dollars qu’il gagne en dormant.

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Des rapports qui montrent l’étendue de l’enrichissement du clan KABILA au détriment de l’État Congolais.

Kabila possède 71 000 hectares de terres agricoles, directement et avec ses enfants, tandis que sa sœur jumelle détient une participation précieuse dans la société de télécommunications de l'État, son jeune frère a des intérêts commerciaux allants de l'exploitation minière à la participation à la chaîne de fast-food Nando. Et deux sociétés familiales ont des permis d'exploration de diamants à la frontière sud du pays. Ensemble, ils détiennent plus de 80 entreprises en RDC et à l'étranger, en tout ou en partie, selon le rapport.

"C'est le premier d'une série de rapports sur lesquels nous essayons de responsabiliser les dirigeants du pays envers leurs propres lois et leur propre constitution, et en particulier pour les rendre responsables de la gestion économique du pays", a déclaré Jason Stearns, directeur du groupe de recherche du Congo qui a publié le rapport.

Il décrit comment la famille Kabila, qui a passé les années Mobutu en exil à Dar es-Salaam, vivait dans une pauvreté relative, amassait une grande richesse.

Bien qu'il n'y ait pas de lois empêchant les politiciens congolais de posséder des entreprises, le rapport soulève des questions sur la façon dont la famille Kabila a accumulé une telle richesse en deux décennies, alors que plus de la moitié de leurs compatriotes survit avec moins de 5 dollars par jour.

Il allègue que le ministère des mines a accordé à une société appartenant à Jaynet Kabila, la sœur jumelle du président, plus de permis miniers que son code le permet, tandis que d'autres sociétés familiales ont remporté des contrats d'état et ont fait des millions de dollars en sous-traitance.

Une enquête distincte de Bloomberg a affirmé que le frère du président, Zoé Kabila, avait rapporté des centaines de millions de dollars à la famille grâce à un vaste réseau d'entreprises.

Le rapport est principalement basé sur des documents juridiques congolais, que le groupe de recherche a obtenus en demandant simplement aux autorités. C'est l'une des faiblesses de la RDC, a déclaré Stearns.

"Ce n'est pas un gouvernement autoritaire, c'est un gouvernement qui restreint souvent l'espace public et les libertés civiles", a-t-il déclaré. "Mais c'est un état qui est très fier d'être un état, et donc l'une des choses bizarres du Congo, ce n'est pas un état défaillant : partout où vous allez dans le pays, vous verrez les responsables de l'État se pencher sur des tas de documents, amoureux de - fétichisme - l'état ".

Le pré colonialisme, le royaume du Kongo, dans le sud-ouest actuel de la RDC, était l'état le plus puissant de la région. Plus tard, le roi de Belgique, Léopold II, désespéré pour une colonie, a saisi ce qu'il a rebaptisé le « Congo Free State », un empire commercial personnel utilisant le travail forcé, le masquant comme un projet de philanthropie. Finalement, la Belgique l'a annexé.

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Le clan KABILA s’intéresse à gérer les mines pendant que le pays est gangrené par des guerres interminables.

L'indépendance a été gagnée en 1960 par un mouvement dirigé par Patrice Lumumba, mais il a été tué quelques mois plus tard par l'armée, avec un soutien américain et belge. En 1965, Mobutu Sese Seko, le dictateur, est arrivé au pouvoir dans un coup d’État. Le père de Kabila, Laurent-Désiré Kabila, a renversé Mobutu en 1997, mais a été assassiné en 2001 par son propre garde du corps.

Le leader de longue date de l'opposition, l’homme au chapeau, Étienne Tshisekedi, est mort en février, laissant un vide profond puisqu'il n'avait pas préparé un successeur. Son fils, Félix Tshisekedi, a pris le relais, tandis que Moïse Katumbi, un homme d'affaires riche qui travaillait pour Kabila, et qui, dans plusieurs interviews récentes, s'efforçait de souligner qu'il n'avait « jamais tué personne », est aussi entré dans la course pour diriger le pays.

Plus de 3 000 personnes ont été tuées et 1,4 million de personnes ont été déplacées dans une violence croissante dans la province centrale du Kasaï, où l'ONU a identifié plus de 80 fosses communes probables et a déclaré avoir trouvé des bambins avec des membres coupés et des femmes enceintes ventres ouverts. Leurs bébés à naître sont mutilés. Le conflit a commencé lorsque l’armée a tué un Chef local qui s’opposait au gouvernement. Les Kamuina Nsapu ont créé une milice pour le venger. Mais selon les Nations Unies, les pires atrocités ont été menées par Bana Mura, une nouvelle milice parrainée par le gouvernement et envoyée au KASAI pour neutraliser la rébellion.

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Les KABILA ne veulent pas abandonner les mines de minerais qu’ils exploitent en pillant l’État.

Malgré le conflit sans fin et le manque popularité du président, les Kabila qui conservent une grande partie de leur richesse en RDC semblent ne pas avoir l’intention de l’abandonner.

Beaucoup de politiciens qui cherchent à profiter de leurs positions de pouvoir cachent leurs richesses à l’étranger, et la famille présidentielle peut aussi le faire, mais elle détient d'importants gisements miniers qu’elle ne peut emporter. Voilà pourquoi, elle doit conserver le pouvoir pour continuer à l’exploiter.

"Quels que soient leurs investissements à l'étranger, ils ont investi énormément au Congo, y compris dans des choses très difficiles à liquider dans un court laps de temps, comme l'immobilier. Ils ont investi des millions de dollars dans l'immobilier ces dernières années dans le pays ", a déclaré Stearns.

S'il s'agissait d'une famille intéressée à voler le pays et à le quitter, Joseph KABILA et sa famille agiraient différemment. Joseph KABILA est décidé à rester en RDC. "Je ne vais aller nulle part" dit ’il a certains de ses amis.