RDC : la tête des commanditaires des massacres du KASAI suspendue à un vote prévu à GENÈVE le 22 ou le 23 juin 2017.
Les 47 membres du Conseil des droits de l’homme de
l’ONU sont en session à Genève du 6 juin au 23 juin 2017. Ils devront à l’issue
de cette 35e session se prononcer sur le fait que les massacres à répétition
sont un crime intolérable. Pour le moment, les tractations et les discussions
sont en cours entre les 47 membres.
Le 22 juin ou le 23 juin un vote est prévu pour décider ou pas de la mise en place d’une commission d’enquête internationale. Si une majorité relative se prononce pour la mise en place d’une commission d’enquête internationale, l’ONU enverra ses enquêteurs en RDC pour y enquêter officiellement. Si la RDC s’y oppose, il y aura certainement des moyens coercitifs pour le contraindre.
Les moyens de coercition contre les états sont
divers et variés. Pour l’attentat de Lockerbie du 21 décembre 1988, pour lequel
les services de sécurité libyens étaient impliqués, feu président Kadhafi a dû
subir ces types de pression et coercition et était contraint de céder. Il a dû
livrer à la justice internationale un certain nombre de ses agents des services
secrets et a dû payer aussi près de 3 milliards de dollars américains aux
victimes de cet attentat.
L’État congolais, malgré ses réticences actuelles pour une commission d’enquête internationale, n’est pas en mesure de résister à une vraie pression de l’Occident. L’étau se resserre autour des cous des commanditaires des massacres du KASAI. L’ONU booster par le double assassinat de ses experts veut aller plus loin pour éclaircir et surtout punir non seulement les auteurs de ce double assassinat mais aussi ceux de différents massacres du KASAI.
Nous pensons que, pour une fois, les États membres
de l’ONU s’accorderont pour mettre l’intérêt du peuple congolais devant les
intérêts de leurs dirigeants qui les massacre, à longueur des journées.
Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies
aux droits de l’homme, Monsieur José Maria Aranaz vient de déclarer à KINSHASA
que « les États membres ont l’opportunité d’être du côté des victimes et de
mettre un terme au cycle de l’impunité en RDC. Cette 35e session du Conseil des
droits de l’homme de l’ONU est cruciale, car elle pourrait permettre de
déterminer les responsables des crimes au Kasaï. »
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