Le CONGO KINSHASA vers une guerre civile avant la fin de cette année ? KABILA se prépare à rester au pouvoir par le chaos.
Des milliers de personnes ont été tuées et plus
d'un million de personnes déplacées dans le foyer de violence le plus sévère de
la République démocratique du Congo ces dernières années, suscitant des
craintes d'un retour aux guerres civiles sanglantes des années 1990. De
pressions croissantes sur Joseph Kabila lui demandent à démissionner ou à
organiser des élections présidentielles sans lui.
La violence dans le vaste pays riche en ressources
de l'Afrique centrale a été concentrée dans la région centrale du Kasaï, où les
communautés locales ont formé une milice à l'appui d'un leader local qui s'est
opposé au gouvernement et a été tué par la police au mois de juillet 2016
dernier.
Kabila plante des zones de violence à travers toute l’étendue du pays.
La violence est permanente au KIVU où les groupes
rebelles mafieux liés à des multinationales sans scrupules et à des États
étrangers voyous qui ont mis mains basses sur nos ressources minières,
pullulent, naissent, meurent, bref se recyclent au gré de seuls intérêts
financiers de nos prédateurs.
Cette violence s’est déplacée aussi dans le Bas
Congo et le Katanga et demain va s’étendre sur toute l’étendue du pays. Telle
est la volonté des stratèges de la Kabilie. Ils ont planifié et organisé
l’embrassement progressif de l’État congolais jusqu’à l’explosion finale qui va
justifier pour eux l’organisation d’un référendum constitutionnel afin de
restaurer la paix sur la totalité de la république.
La Kabilie planifie une guerre civile avant d’annoncer le référendum.
Les puissances occidentales et africaines sont
préoccupées par le fait que le Congo pourrait glisser plus loin dans
l'anarchie, entraînant une répétition de la guerre qui a tué 5 millions de
personnes entre 1996 et 2003. Ce conflit a été le plus meurtrier de l'histoire
africaine moderne, impliquant deux cycles de combat qui ont entraîné des armées
d'au moins six pays du continent.
Pour conserver le pouvoir à tout prix, KABILA est descendu encore plus bas dans le cynisme, la brutalité, l’immoralité et l’inconvenance en armant des milices et des groupes des voyous de grand chemin pour tuer, violer et mutiler des paisibles citoyens.
KABILA a poussé l’inconvenance à son paroxysme en
ravivant et en instrumentalisant les luttes tribales au KASAI, au KIVU et au KATANGA.
Les tribus qui cohabitaient paisiblement pendant des décennies se battent
aujourd’hui aidées et poussées par les sbires du pour pouvoir pour provoquer la
haine, les tensions entre populations et provoquer des déplacements massifs des
populations indésirables.
Les combats et les atrocités au Kasaï ne sont qu'une composante d'une image compliquée et sévère que la RDC va vivre à l'échelle nationale. Des dizaines de groupes armés sont actifs dans l'est du pays, des dizaines d’autres sont maintenant présentes dans le grand KASAI. L’attaque du commissariat de police de Matonge hier matin, après celles de Makala, de Matete, de Kisantu, de Beni etc. montre que le pouvoir a créé des milices armées dans tout le pays.
Les milices de Kabila ainsi que les mercenaires
qu’il s’est procurés auprès de ses soutiens africains ont déjà commencé à
verser le sang de congolais. Ils vont monter en force jusqu’au chaos général
qui va permettre à KABILA d’annoncer le référendum, à un moment où le peuple
aura peur, puisque traumatisé par les atrocités inqualifiables qu’il aurait
vécu.
La violence appelle la violence.
Voilà le schéma machiavélique et diabolique que les
Kabilistes ont concocté comme stratégie de conservation de pouvoir qui va les
aider, par la peur associée à la violence, d’organiser le référendum
constitutionnel sans que les congolais ne se lèvent.
Que les kabilistes ne rêvent pas. La violence qu’ils ont commencé à infliger au peuple congolais ne restera jamais sans réaction. Comme au KASAI, avec les KAMUINA NSAPU, le peuple congolais va et doit se défendre, donc doit réagir le moment venu.
KABILA ne sortira jamais gagnant d’une guerre
civile généralisée étendue à tout le territoire. La violence répond toujours à
la violence et personne ne peut prédire aujourd’hui jusqu’où peut aller la
violence du peuple congolais. Le brasier ainsi allumé deviendra vite
incontrôlable et personne ne pourra l’éteindre sans la bénédiction populaire.
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