Koffi Annan, Thabo Mbeki, Olusegun Obasanjo et 7 autres anciens présidents africains lancent un appel pour une alternance pacifique en RDC en 2017.
Neuf anciens présidents africains et un ancien
secrétaire général de l’ONU affirment que le retard dans l’organisation des
élections présidentielles en RDC constitue un danger grave pour ce pays.
Ces anciens dirigeants africains ont prévenu que
l'avenir de la République démocratique du Congo (RDC) est en « grave danger » en
raison de la non-organisation des élections présidentielles pour un
remplacement pacifique du président Joseph Kabila.
Kabila a refusé de démissionner à la fin de son
mandat constitutionnel en décembre dernier. Ajoutant de la confusion et de
l’incertitude dans un pays où les guerres régionales de 1996 à 2003 ont tué des
millions de personnes.
Un accord entre la coalition au pouvoir de Kabila
et les dirigeants de l'opposition demande que les élections présidentielles se
déroulent d'ici à la fin de cette année, mais les retards dans l'inscription
des électeurs et la non-mobilisation des financements rendent ces élections de
plus en plus improbables.
"Le fait de ne pas organiser les élections à
la fin de 2016, conformément à la constitution de la RDC, a créé une crise
politique aiguë", a déclaré Kofi Annan et d'anciens présidents, dont Thabo
Mbeki, d'Afrique du Sud et Olusegun Obasanjo du Nigeria, dans un communiqué publié jeudi.
"Nous nous sentons obligés de lancer un cri
d'alarme avant qu'il ne soit trop tard", ont-ils ajouté.
Des dizaines d'hommes sont morts l'an dernier dans
de violentes manifestations antigouvernementales dans les grandes villes et une
insurrection dans le centre du pays a fait plusieurs centaines de morts et
occasionné le déplacement de plus de 1,3 million de personnes depuis août
dernier 2016.
Aucun commentaire
Merci de donner votre avis sur cet article.