Les ennemis de la RDC

Honte aux dirigeants Africains qui ont bloqué la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les massacres au KASAI.


Honte aux dirigeants Africains qui ont bloqué la mise en place d’une commission d’enquête internationale sur les massacres en RDC.

Des mafieux irresponsables à la tête d’un grand nombre des pays Africains.


À la 35e session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies à GENÈVE, le groupe des États africains a réussi à bloquer le vote portant sur l’ouverture d’une enquête internationale sur les massacres au grand KASAI. Cette attitude des dirigeants africains montre le peu d’intérêt qu’ils accordent à leurs propres populations. Se coaliser pour sauver ceux qui massacrent le peuple congolais afin de se maintenir au pouvoir est une honte.
Nous avons honte d’être dirigés par des chefs d’État sanguinaires qui veulent que la communauté internationale les laisse massacrer, en toute impunité, leur propre population. Il était clair, qu’il ne fallait rien attendre de positif de la part des pays africains qui, pour la plupart, sont dirigés par des dictateurs ayant manipulé leur propre constitution comme veut le faire le sanguinaire KABILA.
À GENÈVE, les 47 États membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sont parvenus à un compromis, un accord a minima qui laisse à la RDC la direction des enquêtes avec l’appui technique de la communauté internationale. En clair, il n’y aura pas d’enquête internationale sur les massacres au KASAI. Les assassins des Congolais peuvent continuer à dormir tranquille. Les rebelles MENDE et Alexis Thambwe Mwamba jubilent. Ils viennent de gagner une grande bataille face à l’Occident.

Les ONG qui défendent les droits de l’homme, la CENCO ainsi que le peuple congolais ne se satisfont pas de ce compromis mou qui ne tient pas compte des intérêts des victimes et qui ne va, certainement pas, aboutir à l’identification des commanditaires de ces massacres et aussi et surtout à les amener devant la justice. Les intérêts égoïstes des dictateurs africains qui nous dirigent ont pris le dessus sur ceux des victimes et du peuple congolais médusé et déçu.

Protéger les Congolais au lieu de protéger ses assassins.


Le droit d’ingérence est la reconnaissance du droit des États de violer la souveraineté nationale d’un autre État, en cas de violation massive des droits de la personne. C’est exactement le cas de la RDC où des massacres massifs se succèdent à un rythme effréné, depuis 2001, avec la complicité et ou la passivité de nos autorités. Béni, Ituri, Kimpese, Kinshasa, Kasaï etc. À ce jour, les commanditaires de ses différents massacres ne sont pas inquiétés.
Un État qui viole massivement les droits de l’homme et qui commet massivement des crimes contre l’humanité, un gouvernement contesté par le peuple avec un chef d’État illégitime et hors mandat, ne peut pas se prévaloir des principes de non-ingérence et de la souveraineté nationale à son profit. La communauté internationale devrait protéger le peuple congolais. C’est pourquoi la notion du « devoir d’ingérence internationale » a été créée vers les années 1990.
La lutte des Congolais et des ONG n’est pas terminée dans la mesure où il s’agit des crimes contre l’humanité. Ils sont imprescriptibles. Nous pouvons nous tourner vers le Conseil de sécurité de l’ONU pour obtenir ce que le Conseil des droits de l'Homme de l’ONU ne nous a pas donné suite au blocage des dirigeants africains.

En effet, le Conseil de sécurité de l’ONU peut aussi adopter une Résolution autorisant l’ouverture d’une enquête indépendante internationale dans le Kasaï, en RDC.

Avant d’en arriver là, nous voulons clamer haut et fort notre indignation et notre incompréhension sur l’attitude irresponsable des dirigeants africains qui, en véritable mafieux, se sont donné la main pour empêcher la manifestation de la vérité sur les massacres au Kasaï dans le but de protéger les dirigeants congolais soupçonnés d’en être si pas les auteurs, du moins les commanditaires.

Mata POLELE

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