CONGO : KABILA lance l’opération nettoyage des fosses communes pour en réduire le nombre et accuser l’ONU de propager de fausses informations.
KABILA fait nettoyer les fosses communes pour y effacer toutes traces humaines.
Si le ridicule pouvait tuer, tous les kabilistes en
seraient déjà morts. Depuis les découvertes successives de fosses communes au
CONGO KINSHASA, le pouvoir kabiliste fait profil bas. Il ne peut plus nier
l’évidence et son implication dans les massacres au KASAI.
Une source crédible, sur place au KASAI, nous apprend que des militaires ont été réquisitionnés et chargés de nettoyer le plus grand nombre de fosses communes pour enlever toutes traces des corps humains. Les fosses communes censées héberger les corps des massacres commis par les FARDC et la PNC sont nettoyées en priorité.
Selon notre source une dizaine de fosses communes
ont été déjà nettoyées et ne présentent plus de trace humaine. Au-delà du nettoyage des fosses communes, le
pouvoir kabiliste cherche aussi à effacer toutes les autres preuves et traces
des massacres qu’il a commis.
Dans les zones de massacres, il fait disparaître
tous ceux qui en savent trop, c’est-à-dire des gens susceptibles de parler face
aux enquêteurs de l’ONU. Ces genres de personnes reçoivent régulièrement de la
visite des services de l’État pour se rassurer qu’ils ne parleront pas contre
l’État.
La lenteur de l’ONU favorise l’impunité des auteurs et commanditaires de massacres du KASAI.
La communauté internationale, en traînant les
pattes pour ouvrir des enquêtes sur les différents massacres du KASAI, permet à
KABILA de faire disparaître les preuves de ses crimes. C’est qui a poussé, Mme
Marie Ange MUSHOBEKWA, ministre des droits humains de la République
démocratique du Congo, de clamer devant la 35e session du Conseil des droits de
l'Homme de l’ONU, que certaines fosses communes de l’ONU étaient vides. C’est
la preuve tangible qui doit pousser l’ONU à agir vite, pour ne pas se retrouver
face à une multitude de fosses communes vides, et à des Autochtones aphones et
amnésiques.
La façon dont l’ONU gère les massacres du KASAI et aussi l’assassinat de ses deux employés est un véritable scandale. Aucune volonté ne semble transparaître de son côté pour confondre les auteurs et les commanditaires de ces massacres abominables. Des vidéos qui ne souffrent d’aucun doute sur le caractère de « crime contre l’humanité » d’un certain nombre de ces massacres circulent sur le web, depuis plus de 3 mois. Les témoignages verbaux des rescapés de ces massacres qui se sont réfugiés en ANGOLA, ne laissent aussi aucun doute sur ses auteurs et commanditaires.
Malgré les preuves vidéo, malgré les témoignages
des victimes, l’ONU continue de tergiverser. L’histoire récente nous dit que le
génocide tutsi, avril-juillet 1994, s’est fait au nez et à la barbe des soldats
belges et français. Ils n’ont rien fait ni pour le prévenir et pourtant tous
les signaux d’un futur massacre c'est rouge, ni pour l’empêcher quand bien même
il y avait des milliers de morts devant eux, ni pour protéger les victimes qui
avaient besoin de leurs parapluies.
Le génocide kasaïen a bien commencé depuis août
2016 devant l’indifférence de la MONUSCO, qui ne fait rien ni pour le prévenir,
ni pour l’empêcher, ni pour protéger les civils en danger. La MONUSCO comme au
KIVU depuis des années ne fait qu’accompagner, dans une insouciance quasi
criminelle, le génocide au KASAI.
Il sera, si pas impossible mais du moins très difficile, de confondre les auteurs et les commanditaires des massacres du KASAI si la communauté internationale, par sa lenteur, laisse le temps à KABILA d’effacer, de nettoyer les traces de ses crimes et d’instrumentaliser les Autochtones pour qu’ils le dédouanent face aux enquêteurs onusiens.
L’impunité des auteurs des massacres du KASAI fait
la joie de kabilistes et les pousse à aller encore plus loin dans
l’extermination, non seulement de la population kasaïenne, mais aussi et
surtout de la RD Congo tout entière.
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