Les ennemis de la RDC

RDC : 17 mai 1997 – 17 mai 2017, l’espoir déçu du peuple rd congolais.

RDC : 17 mai 1997 – 17 mai 2017, l’espoir déçu du peuple rd congolais.


Espoir déçu dès les premiers pas de l’AFDL.


Je me rappelle de cette journée historique ou assise au salon devant ma télévision, je regardais les images qui venaient de KINSHASA. J’avais les larmes aux yeux d’assister comme dans un rêve à l’entrée des jeunes soldats de l’AFDL à KINSHASA. Celui qui m’a fait fuir le pays, vient d’être chassé du pouvoir. La page MOBUTU vient d’etre fermée. Je me suis dit, maintenant nous allons reconstruire notre pays. Quelle joie! Quel espoir! 

Ma joie fut de très courte durée. L’AFDL préféra (où était contraint) travailler avec les Rwandais qui l’ont porté au pouvoir au lieu de composer avec ceux qui ont fragilisé MOBUTU de l’intérieur par un travail de sape et de contestation méthodique qui l’avait poussé au multipartisme en avril 1990. L’AFDL refusa de travailler avec Étienne TSHISEKEDI et suspendra le multipartisme que les Congolais, avaient pourtant obtenu, au prix de sacrifices énormes.

C’est fut ma première déception. Le premier gouvernement de Laurent Désiré KABILA ne faisait qu’accentuer cette déception. Au lieu de faire un gouvernement d’union nationale, il préféra faire un gouvernement dans lequel les Rwandais, pour lesquels j’ai un grand respect, occupèrent des postes clés. On retrouvera la même configuration dans l’armée nationale. Un Rwandais fut même nommé chef d’état-major de notre armée. Les Congolais furent choqués de voir des Rwandais occuper de postes clés au sein de l’armée et du gouvernement.

Laurent Désiré KABILA pouvait-il faire mieux ?


Malgré ces erreurs du début, Laurent Désiré KABILA tenta, tant bien que mal, à corriger les choses. Sa volonté à améliorer le quotidien des Congolais était évidente. Sa volonté de s’affranchir de ceux qui l’ont porté au pouvoir lui a causé pas mal d’ennuis et surtout de manœuvres de déstabilisation.

Tant bien que mal, par un volontarisme assumé, il a réussi à améliorer un tout petit peu le quotidien des Congolais pendant ces 4 ans de pouvoir, en renflouant les caisses de l’État. Pour une fois, les caisses du TRESOR PUBLIC avaient de l’argent.

Son assassinat, inexpliqué à ce jour, fut un coup d’arrêt à la marche en avant de la RDC. Joseph KABILA, inexpérimenté et sans stature d’homme d'État, le succéda en janvier 2001. C’est fut le début de la décadence, à vitesse grand V, de notre pays. Un jeune président inexpérimenté en politique, sans projet et surtout sans vision, prit le contrôle d’un pays continent qu’est le rdc. Son échec était prévisible dès sa désignation à la tête de notre pays.

KABILA le fossoyeur de la RDC.


Disons-le clairement, Joseph KABILA n’a pas le niveau, la capacité pour être chef de l’État d’un pays quel qu’il soit. Compte tenu de la complexité de problèmes environnementaux, économiques, sociaux et militaires KABILA n’est pas l’homme qu’il nous faut. Ses faiblesses intellectuelles sont telles qu’il ne peut assumer correctement sa fonction. Quand bien même il y a des conseillers pour l’aider dans l’exercice de ses fonctions, un minimum de compréhension personnelle de problématiques traitées est nécessaire pour prendre de bonnes décisions. 

C’est pourquoi, depuis qu’il a pris le pouvoir, le Congo ne fait que décliner. C’est le pire président que notre pays a connu. Avec le départ de MOBUTU, nous avions l’espoir de mettre fin au système de corruption qu’il nous avait laissée. Joseph KABILA l’a aggravé. Il a institutionnalisé la corruption en un système de gestion de pouvoir. Aujourd’hui, il dirige grâce à la corruption des élites politiques de son camp et de l’opposition, des officiers de l'armée et des cadres de l’administration.
Avec le départ de MOBUTU, nous avions l’espoir que le quotidien des Congolais allait s’améliorer. Joseph KABILA, l’a rabaissé à un niveau inimaginable. Kinshasa, la capitale d’un des pays potentiellement les plus riches du monde, n’arrive plus à fournir convenablement de l’eau et de l’électricité à ses habitants. Les délestages de l’eau et de l’électricité pendant des heures, des jours ou des mois dans certains quartiers ramènent les Congolais 50 ans en arrière.

Avec le départ de MOBUTU, nous avions l’espoir que le peuple congolais mangera à sa faim. La situation s’est empirée. Le délestage du ventre s’est installé dans certaines familles rd congolaise. Elles mangent si c’est possible, sinon priorité aux enfants. Nous n’avions pas connu le délestage du ventre avec MOBUTU.
Aucun domaine de l’économie ne s’est amélioré après la chute de MOBUTU. Toutes les usines que nous avions à LIMETE se sont transformées en églises. Les kabilistes ont investi l'argent volé à la république dans des hôtels et flats pour encourager la prostitution. Ils ont abandonné notre économie aux mains des étrangers : Libanais, Indiens, Chinois etc. 
L’énorme espoir suscité par le départ de MOBUTU a été trahi. KABILA a rabaissé notre pays au dernier rang des pays les plus pauvres du monde. Les Congolais, du temps de MOBUTU, étaient un peuple craint et respecté par ses voisins. Aujourd’hui, avec Joseph KABILA, le peuple congolais est devenu la risée du monde, le maillon faible de ses voisins.

La force d’un peuple se mesure par la force, la carrure et la respectabilité de ses dirigeants et de son président. KABILA n’est pas respectable, il entraine dans sa faiblesse le peuple congolais.
Mobutu du temps de sa splendeur, rassurait et incarnait l’idéal de grandeur. Joseph KABILA, incarne la petitesse et la déchéance de l'identité congolaise.

Ils n’ont pas tort ceux qui regrettent aujourd’hui feu le Maréchal MOBUTU. Quant à moi je ne le regrette pas même si les KABILA ont fait pire que lui.

Mata POLELE
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