Les ennemis de la RDC

RD Congo : KABILA contre KATUMBI, la guerre des lobbys se joue aux USA


RD Congo : KABILA contre KATUMBI, la guerre des lobbys se joue aux USA

Le lobbyng aux USA.


L’encyclopédie en ligne WIKIPEDIA, nous donne la définition du mot « lobbys » que voici :
Un lobby désigne un réseau de personnes créé pour promouvoir et défendre les intérêts privés d'un groupe donné en exerçant des pressions ou influences sur des personnes ou institutions publiques détentrices de pouvoir. Pour ce faire, il exerce une activité, le lobbying, qui consiste « à procéder à des interventions destinées à influencer directement ou indirectement l'élaboration, l'application ou l'interprétation de mesures législatives, normes, règlements et plus généralement, toute intervention ou décision des pouvoirs publics ».
Aux USA certains lobbys sont tellement forts, par exemple celui de vente d’armes, qu’ils empêchent et font bloqués toute évolution de la loi qui ne soit pas dans le sens de leurs intérêts. Ces lobbys ont des entrées dans toutes les administrations américaines et dans la sphère politico-économique.

Aux USA le lobbying n’est pas interdit. Il est règlementé. Pour pratiquer cette activité, il faut s’inscrire auprès du Foreign Agents Registration Act, (FARA). Il suffit de consulter les archives de FARA pour connaitre les montants et les activités de toutes les sociétés de lobbying. En France, le lobbyng tel que pratiqué aux USA est interdit. On ne peut pas officiellement payer un homme politique par une société privée pour obtenir des avantages. La loi l’interdit.

Katumbi dépense plusieurs milliers de dollars pour son image aux USA et prendre le pouvoir en RDC.


Depuis plusieurs années, Moïse KATUMBI se paye le service de plusieurs sociétés de lobbying aux USA et plus particulièrement d’AKIN GUMP qui l’aide à promouvoir son image politique et celle de ses affaires. AKIN GUMP reçoit de KATUMBI environ 400 mille dollars par an pour son travail.
Pour promouvoir son image, le président du TP MAZEMBE ne s’arrête pas là. Depuis 2015, il a fait créer aux USA une ONG à vocation panafricaine, « Unis pour l’Avenir Démocratique de l’Afrique » en anglais « Américaine United for Africa's Democratic Future » animée par Richard Gittleman. Cette ONG se limite uniquement sur la RD Congo et préconise le départ du président Joseph Kabila à la fin de son dernier mandat constitutionnel.
KATUMBI à ses entrées à « Atlantic Council » créé en 1961. C’est un lobby qui regroupe en son sein d'anciens secrétaires d'État américains démocrates et républicains, et qui est très écouté par l’administration américaine. Mr J. Peter Pham en est le directeur actuel.

Le cabinet « Courçons Brent Scowcroft Center on International Security », du général James L. Jones Jr défend aussi les intérêts ou l’image de Moïse KATUMBI aux États-Unis.

KABILA dépense des millions de dollars de l’État aux USA pour se pérenniser au pouvoir.


Quant à Joseph KABILA, il utilise les moyens de l’état pour faire du lobbying aux USA. Il ne compte pas les dollars. Il puise dans une caisse sans fond. Il dépense sans compter pour son image à travers le monde.
Pour empêcher des sanctions américaines à l’encontre de ses collaborateurs les plus zélés, il a envoyé au mois de septembre 2016 aux USA son conseiller diplomatique, Barnabé Kikaya Bin Karubi, signé au nom de la RDC, un contrat de 875 000 dollars pour s’attacher pendant cinq mois les services de BGR Group. Ce contrat n’a pas empêché les sanctions américaines à l’encontre de certains de ses collaborateurs.
Le gouvernement congolais a signé pour 12 mois, de décembre 2016 à décembre 2017, avec l’entreprise israélienne « Mer Security and Communication Systems » un contrat de lobbying auprès de l’administration TRUMP pour aider KABILA à rester au pouvoir au-delà de son second mandat en violation avec la constitution congolaise. Ce contrat coute au trésor public congolais près de 450 mille dollars par mois, environ 5,6 millions pour les 12 mois.

Lire aussi : « RD Congo : pendant que sa population meure de faim, KABILA dépense 5,6 millions de dollars pour se maintenir au pouvoir ».

En 2015, les équipes de KABILA ont dépensé 120 mille dollars pour 3 mois, pour la défense de l’image de la RDC avec la société « KRL International ». En 2009, c’est le lobbyiste Crescent Consultants qui a reçu de la part de la RDC pour un travail d’un an, un montant de 290 mille dollars. D’avril 2015 à avril 2016, la RDC a versé 540 mille dollars à la société « LN Communications », à travers la société, Ndaywel Fay. Cette liste des sociétés américaines qui reçoivent des milliers de dollars pour le lobbying au profit de la RDC n’est pas exhaustive.

Katumbi contre KABILA, la victoire se décidera à KINSHASA pas à WASHINGTON.


Comme on le voit, KABILA et KATUMBI se livre une bataille sans merci aux USA pour prendre ou conserver le pouvoir à KINSHASA. Qui sortira gagnant de cette bataille d’un millionnaire en dollars face à un milliardaire en dollars ? Nul ne peut le dire aujourd’hui.
Nous pensons, quant à nous, que la vraie bataille se jouera et se gagnera à KINSHASA, pas à WASHINGTON. KABILA, quoi qu’il fasse et dépense à WASHINGTON, est vomi à KINSHASA, en RDC. Il a fait son temps. Il doit partir. Qu’il le veuille ou pas. Que les Américains le veuillent ou pas.
Quant à Moïse KATUMBI, ce n’est pas les millions de dollars qu’il dépense aux USA qui feront de lui le futur président de la République Démocratique du Congo. Il doit faire amende honorable. Il doit d’abord prouver au peuple congolais qu’il mérite sa confiance et demander pardon pour le soutien, sans failles qu’il a accordées à KABILA pendant près de 13 ans.

Pour l’unité de la nation, le peuple congolais peut et doit pardonner les anciens kabilistes repentis. Mais il ne doit, en aucun cas, pour aucune raison, fermer les yeux sur le passé de chacun de nous, afin de mieux aborder le présent et de mieux préparer l’avenir.

Mata POLELE
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